E.Leclerc met fin au déferlement de prospectus publicitaires

Par Vincent D. le 24/08/2023 - Agence : BETC

Temps de lecture : 2 min

La meilleure promotion pour notre planète.

E.Leclerc l’avait déjà annoncé aux détenteurs de boîtes aux lettres : à partir du 1er septembre prochain, la distribution de ses catalogues papier prendra fin ! Afin de marquer dignement la fin de plus d’un demi-siècle de promotions tonitruantes et de gaspillage de papier (nous pouvons le reconnaître aujourd’hui), l’agence BETC a réalisé un film de haute volée pour le supermarché, qui vise à mettre un terme à cette pratique non seulement pour des raisons environnementales, mais également en raison des coûts croissants associés (prix de la pâte à papier notamment).

Le prospectus publicitaire représente près de 14 milliards de catalogues imprimés, soit 700 000 tonnes de papier distribuées annuellement en France, équivalant à l’abattage de 12 millions d’arbres. Bien qu’utilisé par certains pour découper des offres alléchantes, la moitié de ces prospectus est gaspillée en étant jetée ou reléguée à la pile de magazines des toilettes sans être lue, comme l’affirme la campagne. Alors que certaines parties sont recyclées, le reste est soit brûlé, soit enfoui. De plus, la production d’un kilogramme de papier nécessite 500 litres d’eau, et cette industrie génère 1% des émissions mondiales de CO2. 

Forcément, face aux restrictions, l’industrie publicitaire ne reste pas passive et déploie des stratégies insinueuses pour continuer son action, comme le soulignent nos confrères de chez Ouest-France. Parmi elles, on observe la création de magazines papier tels que « 150 € », qui masquent habilement leur véritable nature de supports publicitaires en se faisant passer pour de simples magazines. 

Heureusement, dans cette bataille, notre vénérable Michel-Edouard Leclerc ne navigue pas en solitaire. En effet, Casino (ça peut se comprendre), Franprix, Monoprix (le premier de tous) et plus récemment Cora ont déjà mis fin à la production de prospectus. Seule l’enseigne Carrefour persiste avec la promesse d’atteindre 80% de prospectus numériques d’ici 2024, tandis qu’Intermarché adopte une approche plus modérée en prévoyant de réduire de moitié leur nombre d’ici là. 

S’appuyant sur la puissante composition de Dies Irae, de Verdi en arrière-plan, le film dépeint une scène où une multitude de catalogues s’abattent sur les paysages et les cités françaises, forgeant ainsi une métaphore visuelle saisissante. Cette captivante mise en scène a pour dessein d’éveiller les consciences quant à l’ampleur de cette transition et de stimuler chacun à entrer dans une ère nouvelle et prometteuse. Comme quoi, il n’est jamais trop tard.

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