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News de l'agence REBELLION

SANTÉ MENTALE : LE PSYCHODON PART EN CAMPAGNE AVEC L’AGENCE RÉBELLION POUR EN PARLER CLAIREMENT

LIBÉRER LA PAROLE

En France, plus de 12 millions de personnes sont touchées par des troubles psychiques. Pourtant, 80% d’entre elles n’osent pas en parler à un psy. Peur du regard des autres ? Impression de ne pas être vraiment malade ? Pour sa 5ème édition, Le Psychodon mobilise le champ de la clinique psychosomatique avec une campagne signée par Rébellion.

Objectif : briser les tabous et nous aider à prendre en charge notre santé mentale en étant plus à l’écoute de notre corps, en apprenant à déchiffrer ses messages à l’aide d’un psy.

Lorsque les premiers symptômes physiques et maux inexpliqués apparaissent, c’est que les troubles psychiques sont déjà là... Notre corps nous parle de notre santé mentale. Il nous alerte sur les troubles psychiques comme les troubles anxieux, dépressifs, bipolaires ou schizophréniques.

Didier Meillerand, fondateur du Psychodon.

 

UNE CAMPAGNE QUI DIT LES MAUX

Avec cette nouvelle campagne pour le Psychodon, nous avons choisi de nous pencher sur tous ces mots qui disent les maux de la santé mentale sans oser en parler vraiment : « avoir la gorge nouée », « avoir une boule au ventre », « se prendre la tête »… Autant d’expressions populaires ancrées dans le langage courant pour exprimer des maux physiques qui cachent en fait une souffrance psychologique. Difficile de trouver le mot parfait. Surtout quand il s’agit de parler de troubles psychiques. Pour nous, il était important d’aider le Psychodon à faire comprendre que l’essentiel ce n’était pas de trouver le bon mot, mais de commencer par en parler.

« Le premier enjeu n’est finalement pas d’aller chez le psy, c'est d’être capable de détecter les symptômes et les accepter, avant de faire la démarche indispensable d’y aller. Nous sommes partis de ce constat simple pour donner corps à cette campagne. »

Nicolas Boccaccio, co-fondateur de Rébellion.

 

UN MESSAGE À L’INTENTION DES PERSONNES TOUCHÉES MAIS ÉGALEMENT DE LEURS PROCHES

La souffrance, c’est celle due aux troubles psychiques que l’on rencontre mais aussi celle que l’on éprouve face à l’incompréhension des autres. Pour nous, il était capital de se mettre à la place des personnes touchées sans oublier le rôle de leurs proches. Si les premières doivent apprendre à reconnaître les signes que leur envoie leur corps, les seconds doivent aussi apprendre à être à l’écoute de ces signaux de détresse. La sensibilisation passe par celles des personnes atteintes comme celles qui les entourent pour vaincre les tabous et l’omerta autour de la santé mentale.

 

EN PARLER PARTOUT POUR QUE TOUT LE MONDE EN PARLE

Pour faire entendre la cause de la santé mentale, il faut que tout le monde en parle et que l’on en parle partout. Il nous était donc indispensable de s’inviter dans les foyers, dans la rue, dans les transports ou au travail en multipliant les supports. La campagne a donc été déclinée en spot TV, en spot radio, en publicités numériques extérieures mais aussi sur les réseaux sociaux avec un quizz sur les symptômes se cachant derrière les expressions.

 

UN REGARD HUMAIN ET BIENVEILLANT

Parce que la santé mentale il faut en parler mais avec tact et bienveillance, nous avons choisi de nous entourer d’une équipe sensible aux questions de santé. Sidney Van Wichelen, le réalisateur du spot télévisé, a ainsi travaillé pour Santé Public France, pour la campagne contre le cyberharcèlement de la chaîne TV Ketnet ou encore pour Doctolib. Cette dernière campagne qui lui a d’ailleurs valu d’être nommé 3ème meilleur réalisateur de l’année 2022 aux Cannes Lions. À la photographie, Théo Reynal a quant à lui travaillé notamment avec l’Arcom sur l’impact psychologique des images sur les enfants.