La synthèse en 3D d’une centaine de femmes touchées par le syndrome.
Ces dernières années, certaines marques ont su se montrer plus ouvertes et inclusives envers les personnes handicapées physiques, mais aussi mentales. Des individus atteints du syndrome de Down (trisomie 21) ont été propulsés ambassadrices et ambassadeurs de marques comme Gucci ou encore Victoria’s Secret.
En l’occurrence, Kami n’est pas une égérie de marque comme les autres. C’est la première influenceuse virtuelle trisomique. « Fabriquée » à partir de 100 portraits de femmes choisis au préalable, elle fait partie d’un programme pensé par l’agence Forsman & Bodenfors, l’organisation Down Syndrome International, ainsi que The Diigitals (une agence d’influenceurs virtuels).
Kami n’est pas la seule influenceuse virtuelle. C’est Shudu Gram qui a lancé le mouvement en 2017, devenant ainsi la toute première égérie virtuelle dans le milieu pour la marque de Rihanna, « Fenty Beauty ». Depuis, des mannequins comme Lil Miquela, Brenn ou encore Blawko22 ont vu le jour. Mais jusqu’ici, les handicapés avaient été mis à l’écart de ce phénomène en vogue.
Il est vrai que les réseaux sociaux et toute la sphère numérique ne font pas toujours preuve d’inclusivité. Les influenceurs virtuels – au même titre que les influenceurs beauté – peuvent d’ailleurs contribuer à cette quête de la perfection, mettant à mal la confiance et l’estime que les personnes handicapées peuvent avoir d’elles-mêmes.
À travers une représentation des plus authentiques possible, ce programme est une manière d’inviter les communautés et les marques à faire du monde numérique un endroit plus sain et inclusif pour les personnes atteintes de trisomie 21.