Bien que l’IVG soit un droit depuis 40 ans, de nombreux freins entravent encore la liberté des femmes qui décident d’y recourir : elles se sentent culpabilisées, elles manquent d’information, et la propagande anti-IVG persiste. Aucune campagne de communication n’a été menée jusque là. Comment permettre aux femmes d’exercer pleinement leur droit à disposer de leur corps sans jugement, sans pression, sans désinformation ?

Principe créatif : partir du corps comme support d’expression. Il n’est plus l’objet (de préjugés, de pressions) mais le sujet. En s’inscrivant à même la peau, cette campagne défend le caractère intime et personnel de la décision, exprimé dans la signature :

IVG, MON CORPS, MON CHOIX, MON DROIT

La mécanique : une vidéo «  LIBRES D’EN PARLER » tournée lors de la prise de vue de la campagne pour donner la parole à 3 femmes ayant accepté de raconter leur expérience (Chloé, 32 ans, une IVG 2 ans auparavant, Cécile, professionnelle du planning familial, et Agnès maman).

LES MOYENS :

PRESSE

• Lancement le 28/9, journée mondiale pour l’avortement légal par Marisol Touraine qui arbore le tatouage temporaire « mon corps m’appartient »
• Mise à disposition des contenus pour tous les médias, blogs et relais d’influence.
• Deux annonces presse diffusées dans la presse féminine et people ( Biba , Closer, Elle Femme Actuelle, Public, Glamour, Voici)  partenariat avec le magazine Cosmopolitan (1P Publi + 1 P Classique avec encartage décalcomanie + digital espace dédié avec contenus)
• Une annonce diffusée dans la presse professionnelle

DIGITAL :

Un film « making-of » de la campagne sur sites internet et réseaux sociaux (YouTube, FB)

OPE SPE

5000 décalcomanies ont été envoyées sur simple demande : chaque personne mobilisée poste sa photo avec le décalcomanie sur le corps sur Facebook, twitter, ou Instagram (ex Julie Gayet).

30 vidéos (+/-1mn) : 4 professionnels de santé répondent aux questions les plus fréquemment posées par les femmes.

Un site web enrichi http://www.ivg.social-sante.gouv.fr/

Outils pédagogiques d’information : Infographies sur les méthodes et le parcours IVG.

Au cœur des forums de discussion : le community manager a répondu aux questions des internautes à l’aide des contenus de la campagne qui apportent une information objective sur l’IVG.

Native advertising (Outbrain et Amnet) : 5 articles pour lutter contre les idées reçues sur l’IVG (anonymat, risque de stérilité, « syndrome post-traumatique »)

Mobilisation des réseaux : des acteurs accompagnés et engagés qui s’approprient bien la campagne : 35 550 affiches diffusées par 1600 acteurs de proximité (réseaux santé, médico-social, droits des femmes, associations accueillant les femmes en demande d’IVG, éducation nationale) diffusion du kit de communication, e-mailing, soutien et accompagnement téléphoniques.

Campagne virale avec forte mobilisation online (hashtag#IVGcestmondroit)