Un étudiant en com s’en serait mieux sorti.
Dans le monde de la communication, certains sujets présentent plus de difficultés pour les créatifs que d’autres. Parmi ceux-ci, les secteurs de la banque ou de l’assurance, par exemple, sont souvent un challenge, car ils ne sont pas naturellement très visuels ni émotionnels – pour la plupart – et que l’objectif est de les rendre attractifs pour le client. Cette campagne, imaginée par Uncommon pour Hiscox, réussit là où beaucoup ont échoué : elle nous pousse à jeter un deuxième coup d’œil aux prints qui la constituent.
En effet, un seul regard ne vous suffira pas, en tout cas pas si vous ne prêtez pas suffisamment attention à ce que vous voyez. Diffusée en affichage et affichage digital dans les rues d’Angleterre et en presse, cette campagne se targue d’être la campagne la plus désastreuse jamais réalisée. Et pour cause : entre fautes d’orthographe, affiches mal installées ou fichiers manquants, rien ne fonctionne. La campagne est un véritable fiasco.
En tout cas, elle le serait si tout cela n’était pas volontaire. Toutes ces erreurs sont justement le cœur de cette idée créative. Réalisée pour Hiscox, une compagnie d’assurance spécialisée dans les risques professionnels (notamment la RC Pro, pour les intimes), la campagne se base autour du risque de faire des erreurs en tant que professionnel, mais d’être préparé à faire face aux conséquences, plus particulièrement légales. Une protection qui ne sera jamais de trop.
Une chose est sûre, cela dénote dans le secteur “bien sous tous rapports” de l’assurance ! Même si rendre intéressant un sujet rasoir pourrait bien devenir une marque de fabrique d’Uncommon, qui n’en est pas à son coup d’essai.