Sans filtre, ni ordinateur.
Poursuivant sasaison des haters, [tag]Sprite[/tag] reprend la parole pour neutraliser la haine et la transformer en amour. Après avoir confronté des victimes de harcèlement aux messages de haine qu’ils recevaient, la marque de boisson gazeuse confronte cette fois ci le bourreau à ses victimes dans un film sous tension.
Toujours accompagnée de l’agence Santo (derrière ses précédentes campagnes), Sprite place désormais un cyber-harceleur face à une centaine de ses cibles. Vêtues d’un t-shirt blanc sur affichant le tweet humiliant qu’ils ont reçu, elles viennent lui dire en face, ce que lui a écrit derrière l’écran protecteur de son ordinateur. Le but ? Inverser les rôles. Peu à peu, les victimes viennent encercler leur harceleur et resserrer leur étreinte jusqu’à finalement… l’enlacer. Tour à tour, l’un après l’autre. A la surprise, mais surtout au grand soulagement du bourreau, devenu cible.
Cette étreinte générale s’achevant sur les notes joyeuses du célèbre tube des Beatles, « All you need is love« , hymne de la campagne « It’s hater season, stay cool ».
Film « Facing a Hater » de Sprite
Le making-of du film publicitaire racontent comment Sprite et l’agence Santo ont réussi ce tour de force. Le cyber-harceleur, sélectionné par une intelligence artificielle développée spécialement pour la campagne, a été choisi pour une raison bien particulière : 565 de ses victimes font partie de la communauté Sprite. La marque l’a alors convié, sans lui indiquer le sujet de son invitation.
Dans la continuité de ses précédentes prises de parole Sprite signe une campagne de sensibilisation au cyber-harcèlement intelligente et surprenante. Et resserre un peu plus le lien avec sa communauté en l’embarquant de cette aventure cathartique.