#ÀNotrePlace, la nouvelle campagne de Ni putes ni soumises.
Fondée en 2003, l’association “Ni putes ni soumises” a pour mission principale de lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes : physiques, morales ou physiologiques commises dans le couple, la famille, par une connaissance ou un inconnu.
Après une campagne sur les violences physiques faites aux femmes, l’association lance aujourd’hui une nouvelle campagne, #ÀNotrePlace, sur le harcèlement de rue signée [tag]Publicis Conseil[/tag]. En plus d’un film sur ce harcèlement, “Ni putes ni soumises” lance également une campagne digitale sur le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux et les sites de rencontres. À l’aide d’un chatbot sur Messenger, “les utilisateurs peuvent vivre l’expérience qu’une femme vit au quotidien” indique l’association.
Film de la campagne : #ÀNotrePlace
Réaction d’Antoine après le tournage
Le film réalisé par l’agence de création Marianne met en scène Antoine, un comédien de 23 ans qui se prête au jeu de se grimer en femme le temps d’une soirée. “Très beau cul”, “Vous m’agresser de votre beauté” ou “T’es trop bonne, t’es trop belle” sont le genre de remarques qu’Antoine a pu subir.
Avec cette campagne le mouvement “Ni putes ni soumises” cherche à sensibiliser le grand public. Le film témoigne de la banalisation de la violence du harcèlement de rue que les femmes ne devraient pas subir. L’association a fait un choix astucieux en choisissant un homme et non une femme pour l’expérience.
“Alors que le harcèlement de rue est encore d’une effrayante banalité́ pour certaines femmes en France, il est parfois difficile de faire comprendre à quel point il peut-être fatiguant et dégradant pour une femme de simplement se balader dans la rue” explique Stéphanie Rameau, présidente du mouvement depuis 2016.