Bye bye neutralité ?
S’il y a un problème pour lequel les IA ne proposent pas de solution nouvelle – et qu’au contraire, elles empirent – c’est bien le dérèglement climatique. Les centres de données qui entraînent les modèles d’IA avancés requièrent une puissance de calcul colossale et ainsi une quantité massive d’électricité (pas toujours produite de façon renouvelable). Sans oublier le nouveau matériel à produire.
Entre IA et écologie, il faut choisir. Et pourtant, Microsoft, qui annonçait il y a quatre ans son souhait d’atteindre la « neutralité carbone » d’ici à la fin de la décennie, fait maintenant tout son possible pour être le leader mondial en termes d’intelligence artificielle. Un objectif ambitieux, qui a bien des chances de ne jamais se réaliser…
Pire encore : Microsoft pollue 30 % de plus aujourd’hui qu’en 2020.
Brad Smith, président de Microsoft, affirme ceci : « Nous croyons fondamentalement que la réponse n’est pas de ralentir l’expansion de l’IA, mais d’accélérer les efforts nécessaires pour la rendre plus respectueuse de l’environnement. Je vous garantis qu’il y a une manière d’échouer : c’est d’abandonner. »
Les IA sont déjà décriées pour leur vol de propriété intellectuelle et artistique, ainsi que la crainte de les voir remplacer de nombreux métiers d’ici à quelques années. Voilà un argument supplémentaire à ajouter aux doléances de leurs détracteurs.