Elles doivent plutôt aider les consommateurs à devenir des héros.
Thomas Kolster, l’auteur et principal ambassadeur du terme « goodvertising », n’y croit plus. 7 ans après la parution de son livre consacré au terme, le « goodvertising » a inondé la communication mondiale, au point que Cannes ressemble désormais autant à un festival de charité que de créativité. En voulant sauver à peu près tout sur Terre pour mieux vendre, le piège s’est refermé sur les marques : elles ne parlaient au final que d’elles, drapées dans leurs capes de super-héros. Et leur impact sur le monde ne semble pas suffisant face aux enjeux climatiques et sociétaux des décennies à venir.
Thomas Kolster, l’infatigable conférencier danois, était à Paris le 12 septembre dernier pour la soirée « Devenez Heroiste » à l’initiative de [tag]The Good Company[/tag] et de Goodeed, où l’Observatoire du Goodvertising a notamment été dévoilé. Nous avons eu la chance qu’il nous dévoile sa vision de l’avenir de la communication RSE dans une nouvelle interview minute. Après le « purpose », place à la transformation ! Bonne nouvelle : cette approche implique davantage les individus pour qu’ils réalisent eux-mêmes de grands projets personnels et communs.