“Allons-y, le futur n’attendra pas.”
La nomination de Pharrell Williams au poste de directeur artistique de Louis Vuitton Homme laissait prévoir des changements dans l’expression créative de la marque, et le dernier lancement de celle-ci nous donne raison. Celle-ci vient tout juste de s’aventurer dans le monde du virtuel, comme l’ont fait avant elle Tiffany&co, Rimowa ou encore Nike. Ce premier pas dans le virtuel offre à la marque des perspectives a priori infinies, le métavers ayant à peine été exploré.
C’est à Gaspard, aka metaverseboi.eth, et à l’équipe web3 de Louis Vuitton que l’on doit cette collection de « phygital goods ». En revanche, c’est Pharrell qu’il faut remercier de l’avoir conçue, ainsi que de l’avoir rendue réelle. Car non, ces collectibles ne sont pas uniquement disponibles en tant que NFT : leur homologue réel est également disponible à la vente… à condition de posséder un VIA Treasure Trunk, qui représente l’unique accès à cette collection dans ses deux versions.
La maison LVMH n’a pas laissé les innovations et les nouvelles technologies la dépasser par le passé. Le groupe avait intégré une plateforme blockchain à sa collection LV Diamonds, permettant d’authentifier l’origine de produits de luxe, une initiative s’intégrant dans le projet Aura. Pour célébrer les 200 ans de son fondateur, celui-ci avait également créé un jeu vidéo nommé “Louis the Gamer” mettant en jeu 30 NFT à trouver. Visiblement, l’expression “jamais deux sans trois” est prise au sérieux par le groupe… et avec un peu de chance, celle-ci ne les empêchera pas de continuer à évoluer avec le temps et les technologies.
Malheureusement, les quelques centaines de VIA Treasure Trunk sont déjà épuisés. Oui, nous aussi, on aurait adoré mettre 39 000€ dans cet achat. Mais qui sait, peut-être n’est-ce là que le début des collections phygitales pour le groupe.
