Après Keep Walking de Johnnie Walker, voici Keep Moving.
Si la notoriété de Honda est moins grande en Australie que dans le reste de monde, Leo Burnett Melbourne devrait vite régler le problème. L’agence a réalisé un ballet centré sur l’humain, orchestré par la diversité technologique du constructeur nippon. Le film ouvre sur un couple dont la moitié, paraplégique, retrouve le bonheur de se tenir debout grâce à l’ingénierie Honda. S’en suit un somptueux manège réalisé par l’agence de production Scoundrel et le réalisateur Michael Spiccia. Le tout rythmé par une interprétation instrumentale au piano de Sweet Dream, qui contraste avec la cadence du ballet.
Cette histoire de constructeur créateur de rêves est bien connue sur les autres continents. Ici, le « Power Of Dreams » se fait plus discret pour mieux laisser la marque exprimer sa volonté de faire progresser le genre humain, en le mettant au centre de son ingénierie. De là Honda tire un positionnement redoutable, censé être plus authentique que ceux de ses concurrents. Le choix du titre Sweet Dream et du message qu’il véhicule n’est pas anodin. Il permet à Honda de railler subtilement les autres constructeurs automobiles. Ce qui est au final assez logique pour une marque qui souhaite revitaliser son offre sur un continent où elle a une position de challenger.