Poulpe Fiction.
Saviez-vous que les poulpes faisaient preuve d’une grande intelligence ? Ces « Einstein de la mer » sont capables d’élaborer des pensées complexes, d’avoir des souvenirs, de ressentir la douleur et même de s’ennuyer. En somme, cela leur fait beaucoup de points communs avec nous, humains qui mangeons sans vergogne leurs tentacules en salade. Pour cette raison d’ailleurs, l’actrice Gwyneth Paltrow a rayé le poulpe de son alimentation, jugeant qu’ils sont « trop intelligents pour servir de nourriture ». Elle expliquait également que ces « primates des mers » détenaient plus de neurones que nous.
Récemment PETA annonçait que le premier élevage intensif de pieuvres au monde (à la Grande Canarie) était sur le point d’ouvrir ses portes, ceci entraînant un véritable désastre humain et écologique. Pour mettre en lumière sa pétition, l’association a délaissé les publicités grinçantes, voire insoutenables, pour rentrer dans le domaine de l’humour noir et de la science-fiction avec « Octocurse ».
Dans ce film reprenant les codes des séries de science-fiction des années 70, PETA nous met ironiquement en garde. Expulser de l’encre, du sang bleu, avoir trois cœurs et une tête un peu trop dilatée seront la conséquence de votre acte. Manger du poulpe vous transformera en poulpe – et en cannibale par la même occasion.
La campagne a été pensée par l’agence Grey London, c’est d’ailleurs le fruit de leur première collaboration, garantie sans encornets à la plancha.
