Réseaux sociaux et santé mentale des adolescentes : Dove sonne l’alarme

Par Iris M. le 05/05/2023

Temps de lecture : 2 min

La beauté coûte cher, mais ce n’est pas toujours votre argent qui y passe.

Selon une étude menée par Edelman DXI pour Dove, en collaboration avec Mental Health Europe et e-Enfance / 3018, 45 % des enfants en France, soit près de 1 sur 2, sont affectés négativement par les réseaux sociaux, ce qui a des effets délétères sur leur santé mentale. Ce chiffre inquiétant ne vient pas seul : 84 % des professionnels de la santé mentale affirment que les réseaux sociaux  alimentent les troubles mentaux chez les jeunes, tandis que 66 % des spécialistes de la santé mentale des jeunes affirment que l’exposition à des  contenus beauté sur les réseaux sociaux peut avoir des conséquences physiques  importantes, tels que des troubles de l’alimentation ou des automutilations. 

Dans un spot vidéo touchant, Dove nous raconte la vie d’une jeune fille, Marie, de sa petite enfance à l’adolescence. Celle-ci passe d’une petite fille joyeuse à une adolescente troublée et triste, gênée par l’aspect de son corps. Elle tombe dans l’anorexie, comme 230 000 femmes en France. Cette maladie mentale, parfois présentée comme anodine, peut se révéler mortelle et détruire des vies. 5 à 15 % des anorexiques finissent par y laisser leur vie, que ce soit à cause d’un suicide ou des suites de la maladie, qui affaiblit terriblement le corps et l’esprit.

Heureusement, Marie parvient à être prise en charge, grâce à une réaction rapide de son entourage et aux soins qui lui sont prodigués. Mais toutes n’ont pas cette chance, et l’influence des réseaux sociaux cause un rajeunissement de l’âge auquel les jeunes femmes peuvent devenir anorexiques et rend donc ces cas plus graves, surtout s’ils ne sont pas pris en charge assez rapidement.

Le combat de Dove contre la beauté toxique et les tendances dangereuses des réseaux sociaux n’est pas nouveau, mais il reste nécessaire. Malgré le fait que nous soyons plus au courant des dangers des réseaux qu’auparavant, ils ne font pas moins de victimes pour autant.

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