Une liberté aux multiples contraintes.
Le 1ᵉʳ janvier a marqué une évolution majeure dans le monde du droit d’auteur : l’entrée du dessin animé Steamboat Willie, et de sa version emblématique de Mickey Mouse, dans le domaine public. Cette transition ouvre un vaste champ de possibilités pour les artistes et les créateurs, déjà illustré par l’annonce d’un jeu vidéo d’horreur mettant en scène une version dérangée du célèbre personnage. Cette libération symbolise non seulement une ouverture créative, mais aussi un défi pour Disney, longtemps gardien exclusif de ce personnage iconique.
Toutefois, cette nouvelle ère de liberté créative a ses limites. La version spécifique de Mickey dans Steamboat Willie est désormais libre d’utilisation, mais Disney reste vigilant, prêt à protéger les versions ultérieures du personnage. Un porte-parole de Disney a clarifié que les versions modernes de Mickey resteront protégées par le droit d’auteur et les marques déposées. Les créateurs doivent donc naviguer avec prudence, en utilisant uniquement la représentation de 1928, évitant ainsi toute violation de propriété intellectuelle et toute confusion pour le consommateur.
Cette libération dans le domaine public, bien que significative, vient avec un avertissement : les lois sur le droit d’auteur varient d’un pays à l’autre. Alors que la version de Mickey Mouse de Steamboat Willie est libre d’utilisation aux États-Unis, cela peut ne pas être le cas ailleurs. Les créateurs envisageant une diffusion internationale doivent donc se familiariser avec les lois spécifiques de chaque marché cible. En somme, l’entrée de Steamboat Willie dans le domaine public ouvre des portes pour l’expression créative, mais exige une navigation prudente. Mickey est libre, mais avec modération.
Au-delà du jeu vidéo, d’autres déclinaisons dispensables ne se sont pas faites prier. Citons par exemple ce jeton crypto dont on ne sait rien ou presque.