Ramenez la coupe à la raison.
Afin de faire pression sur le Qatar, une vingtaine de villes françaises – dont Paris, Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes… – ont déjà annoncé qu’elles n’organiseront aucune retransmission de la Coupe du Monde de football, ni de fan-zones. Malgré une forte mobilisation de la part des villes, des citoyens et des marques, le boycott sportif n’aura pas lieu. Les enjeux économiques semblent prendre le dessus sur la vie des travailleurs étrangers impliqués sur les chantiers (que Libération a qualifié de cimetières), et du désastre écologique qu’il entraîne sur son passage – tant par la climatisation des stades à ciel ouvert que par leur construction à usage unique.
Pour prendre le contrepied de cet évènement contesté, la première web TV axée sur l’écologie et le monde agricole AuNomDeLaTerre.tv a décidé de s’allier avec l’agence Change afin de proposer une alternative aux boycotteurs de la Coupe du Monde. Du 20 novembre au 18 décembre (dates de la Coupe du Monde 2022), AuNomDeLaTerre.tv diffusera 64 séries et documentaires gratuitement pendant les matchs – soit plus de 5 760 minutes de contenu. De cette manière, le duo propose aux Français de « rejoindre le camp de ceux qui défendent la Terre au lieu de la détruire », selon Edouard Bergeon, réalisateur, co-fondateur d’AuNomdelaTerre.tv et fils d’agriculteurs.
« Peu de gens le savent, mais l’agriculture est en mesure de stocker beaucoup de carbone dans ses sols. Ces puits générés par des pratiques agricoles vertueuses apparaissent comme l’une des solutions les plus abouties aujourd’hui face aux aléas climatiques. En régénérant les sols, nous concourrons à protéger la planète, sa biodiversité, son eau, notre souveraineté énergétique et alimentaire. Ou comment la façon de se nourrir peut changer le cours des choses ! » ajoute Edouard Bergeon.
En complément de l’initiative, pour chaque connexion, AuNomdelaTerre.tv versera 1 euro à l’association Des Enfants et des Arbres – dont Edouard Bergeon est le parrain. Une manière maligne de transformer un rejet en opportunité de sensibiliser la population.