La bière BrewDog est l’anti-sponsor officiel de la Coupe du Monde 2022

Par Isadora L. le 08/11/2022

Temps de lecture : 2 min

Une pinte pour faire pression sur le Qatar.

Ce n’est plus un secret pour personne, la Coupe du Monde 2022 (qui se déroulera du 20 novembre au 18 décembre) est accusée d’être un désastre tant sur le plan humain qu’écologique. L’événement sera maintenu malgré les appels au boycott des marques et de personnalités publiques, France Info a d’ailleurs annoncé que 10 000 supporters français seront présents au Qatar, faisant de la France le pays ayant acquis le plus de billets. Ceux-ci devront respecter des règles qataries très strictes. Malgré cela, fans de football, stars et marques continuent de clamer haut et fort que cette Coupe du monde au Qatar est une erreur, et incitent les français à faire appel à leur bon sens en ne supportant pas ce désastre.

La dernière fois, nous vous parlions de cette web TV qui propose une alternative en diffusant 64 séries et documentaires gratuitement pendant les matchs. Aujourd’hui, c’est la marque de bières craft écossaise BrewDog qui s’est frottée à la polémique, en se proclamant « anti-sponsor officiel » de cette Coupe du Monde tant contestée – enfin, de cette « World F*Cup ».

« Nous sommes fiers de lancer BrewDog en tant qu’anti-sponsor de la World F*Cup. Pour être clair, nous aimons le football, nous n’aimons tout simplement pas la corruption, les abus et la mort. Alors rejoignez-nous. Levons un verre aux joueurs. Aux supporters. À la liberté d’expression. Et deux doigts à tous ceux qui pensent qu’une Coupe du monde au Qatar a du sens » clame fièrement Brewdog sur son site.

La marque de bières organise également des fan zones dans ses pubs, la totalité des gains reçus seront reversés à des organisations caritatives de défense des droits de l’homme.

C’est sans ironie que le Conseil olympique d’Asie a annoncé, début octobre, que les Jeux Olympiques d’hiver de 2029 se dérouleront… dans une mégalopole futuriste construite dans  le désert d’Arabie Saoudite. Le temps n’est semble-t-il pas à la sobriété écologique pour le domaine sportif.

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