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BETC
Réalisation de l'agence BETC
Une voiture est garée, seule, dans les rues de Cuba. Des gens passent sans lui prêter aucune attention. La musique « love me », de Michel Polnaref, se fait entendre par son autoradio et traduit, comme un cri du cœur, son envie d’être enfin aimée.
A l’approche d’un couple, la voiture semble se contracter. On a le sentiment que le coffre, le capot se compactent, un peu comme quelqu’un qui rentrerait son ventre et bomberait le torse. Elle s’est transformée en une belle 206. Le passant se retourne pour l’admirer puis continue son chemin.
Pour notre voiture, c’est énorme ! Personne ne l’a regardée comme ça depuis bien longtemps.
Le passant disparaît au coin de la rue, et dans un bruit de ferraille, la voiture reprend son état d’origine.
On comprend alors qu’elle a fait un effort surhumain pour ressembler l’espace d’un instant à une 206 et connaître la joie d’être admirée.
Etape 1
La première traduction de l’irrésistibilité reposait sur l’effet que procure la voiture à sa vision avec les films tels que « Cireur », « courses d’obstacles » ou « poussette ». Cette émotion visuelle avait été poussée à son paroxysme avec le film et la presse « Persistance rétinienne ».
Etape 2
Une deuxième traduction de l’irrésistibilité reposait sur le désir et la fierté de posséder la voiture « référence » qu’est 206 : le film « sculpteur »
Etape 3
Aujourd’hui, plus qu’une voiture de référence, 206 est une véritable voiture « icône » qui s’impose à toutes ses congénères : toutes les voitures ont envie de ressembler à une 206 pour sortir du lot et se faire remarquer. Cela va encore un cran plus loin dans la saga avec ce nouveau registre d’émotion, incarné directement par les voitures elles-mêmes.
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