Chaque film, écrit dans la stricte règle des produits de grande consommation, réénonce un plus marketing pas toujours connu des consommateurs (norme CE, couleurs et parfums, pour hommes et femmes).

La stratégie a donc été de dédramatiser le préservatif, pour le donner à voir comme n’importe quel autre produit de consommation courante.
Brief pris au pied de la lettre par les créatifs qui décident de détourner les meilleurs stéréotypes de la publicité au profit du préservatif.
Humour et clin d’œil sont au rendez-vous dans 3 films tournés par Robert Jitzmark ; effet décoinçant garanti, on n’a jamais entendu parler comme cela du préservatif, même si le fond du message reste sérieux.
Surtout la campagne invite chacun à regarder le préservatif de façon plus simple, plus banal pour qu’un jour il fasse tout à fait partie du quotidien.
La campagne aura lieu du 28 novembre au 20 décembre, se composera d’une vague télévisée d’environ 700 GRP, d’opérations sur les lieux de vente (affichariot, stop rayon, affichage parking, affichage pharmacie, distribution de leaflets).

BETC et l’INPES, mettent les grands classiques de la publicité au service des préservatifs.Le 1er décembre 2003, journée mondiale de lutte contre le Sida, est traditionnellement l’occasion pour l’INPES d’une nouvelle campagne de sensibilisation contre le VIH. Pourtant la campagne orchestrée cette année par BETC EURO RSCG tranche résolument avec la gravité des discours habituels de prévention.
Même si des nouveaux cas de SIDA apparaissent encore chaque année ( +/- 2000/an), le ton n’est plus à la mobilisation générale contre l’épidémie ; l’enjeu est davantage aujourd’hui de faire perdurer la seule pratique de prévention efficace, à savoir le port du préservatif. Personne n’en conteste le rôle, pourtant dans la pratique, c’est un produit qui reste pour beaucoup difficile à acheter, dont il est difficile de parler.