Un petit pas pour Canal, un grand pas pour les DYS.
Alors que 8 à 12 % de la population mondiale présenterait un trouble dys selon l’OMS, peu de plateformes facilitent l’accès à leur contenu pour permettre à tous d’en profiter. Pour répondre à ce problème, CANAL+, avec l’aide de BETC et de Puissance Dys, créé (enfin) les dystitles, des sous-titres spécifiquement adaptés aux besoins des personnes dys… mais également lisible pour les non dys.
Dans cette courte vidéo diffusée sur le compte Twitter de Maxime Saada, président du directoire du Groupe Canal+ et de Dailymotion, nous pouvons observer le processus de création de ces sous-titres. La vidéo s’ouvre sur des témoignages de personnes dys, jeunes et moins jeunes, attestant de leur difficulté à profiter des mêmes divertissements que les autres par manque de sous-titres adaptés. Nous pouvons ensuite observer le processus de création de cette police d’écriture, qui permet à tous de profiter des mêmes contenus, et finissons sur de nouveaux témoignages, cette fois-ci relatant les bons côtés de ces dystitles du point de vue des personnes atteintes de trouble dys.
Encore plus dans un monde qui prône l’accessibilité. Être Dys n’est pas un crime ; il n’y a donc pas de raison que les personnes qui le soient doivent subir les conséquences de notre incapacité à nous adapter à leurs besoins. Encore moins quand il est question de CANAL+, un média aussi grand public.
Avec cette initiative, CANAL+ se place en leader de l’accessibilité pour les personnes atteintes de troubles dys parmi les plateformes de streaming. Parmi les grands, comme Netflix, Amazon Prime Video, Salto, Disney +, Apple TV+ ou encore Hulu, la plateforme 100 % française est la première à agir pour une plus grande inclusion des personnes dys : une décision qui a des chances de se prouver gagnante, d’autant plus quand on considère que 1/10 des Français sont atteints d’un trouble dys, selon la Fédération Française des DYS. Cela fait autant de potentiels consommateurs, mais surtout, autant de personnes pour qui l’accès à la culture et au divertissement ne sera plus un combat.
Ce n’est pas non plus la première fois que BETC travaille avec puissance Dys. Après Mindcraft en 2022 et maintenant Dystitle en 2023, peut-on espérer une collaboration en 2024 également ? Seul le temps le dira.
