Orange s’interroge sur notre rapport au numérique avec des artistes

Par Élodie C. le 23/12/2019

Temps de lecture : 2 min

Rendez-vous à la boutique Paris Opéra.

Vous rappelez-vous de votre dernier selfie, ou la dernière fois que vous avez photographié votre plat si #yummy avant de le déguster ? Dans notre société ultra connectée et multi-écrans, notre smartphone est devenu une excroissance de nous-mêmes, on le sort pour tout, à tout moment et même parfois pour téléphoner.

Dans la continuité de son programme Bien vivre le digital, Orange, dont nous avions interviewé sa directrice exécutive de la communication et marque, Béatrice Mandine, invite ses clients à s’interroger sur l’utilisation et la consommation des nouvelles technologies, ainsi que les enjeux environnementaux que cela génère.

Comment ? À travers une exposition sise au sein du concept store Orange Opéra produite par Artwork in promess. La démarche a une vocation pédagogique, mais la marque a également pour ambition de « transformer l’expérience client en boutique ».

Au rez-de-chaussée on tombe ainsi sur « l’insta’mirror » de l’artiste Encoreunestp, dont vous avez déjà pu voir les 20 répliques dans les rues de la capitale. Ici, le visiteur fait face à un miroir reproduisant un cadre Instagram dans lequel il est invité à se prendre en selfie. Le street Artist dont la principale source d’inspiration reste les réseaux sociaux présente également la série #Foodporn (1er étage), hashtag parmi les plus populaires de la plateforme cette année. Plusieurs compositions plus vraies que nature représentent différents moments du quotidien ou food et techno s’associent.

Avec ComposeTonFoodPorn, des cadres et accessoires créés au préalable par l’artiste sont également mis à la disposition des visiteurs pour concevoir leur propre cadre #Foodporn à publier sur Instagram, évidemment.

Dans un deuxième temps, ce sont les photos des sculptures en trompe-l’oeil de l’artiste Venissia Key que l’on découvre à l’étage du concept store d’Orange. À une époque où le gaspillage électronique est un enjeu environnemental majeur, la plasticienne invite les visiteurs à s’interroger sur l’impact environnemental du digital à travers la série « iEat », soit des plats plus vrais que nature réalisés à partir de matériel électronique à recycler. L’illusion est confondante. Dans le cadre de cette démarche, l’artiste propose aux visiteurs de laisser leurs déchets électroniques dans des bacs prévus à cet effet pour leur donner une nouvelle vie, artistique cette fois-ci !

Enfin, inspirée par les phénomènes sociologiques 2.0, la jeune femme a réalisé une oeuvre en langue des signes mobiles. Le tirage est issu d’un alphabet de 26 positions de mains évoquant « un langage des signes », soit différentes façons de tenir son téléphone. « Et toi, c’est quoi ton geste ? »

Encoreunestp x Vénissia Kay chez Orange Opéra jusqu’au mois de février.

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