Sa nouvelle folie.
Voilà près de 2 ans que Elon Musk a fait l’acquisition de Twitter pour renommer le réseau social en X, et le chef d’entreprise excentrique est maintenant au cœur d’une nouvelle controverse. Cette fois-ci, il attaque en justice la Global Alliance for Responsible Media (GARM), l’alliance globale des annonceurs, dont font partie, entre autres, CVS Health, Mars, Orsted ou encore Unilever.
Son motif d’accusation ? Cette fédération agirait, selon lui, d’une manière injuste et illégale en boycottant les publicités de X. Loin de gérer l’affaire discrètement, le milliardaire a fait annoncer cette nouvelle à la directrice générale de X, Linda Yaccarino, sur… son réseau social, sans surprise.
Elon Musk said he doesn’t want companies to advertise and they should go f themselves though 🤷♀️ pic.twitter.com/ueynNLGV2Z
— David Leavitt 🎲🎮🧙♂️🌈 (@David_Leavitt) August 6, 2024
Oui, il s’agit là du même Elon qui défiait les annonceurs il y a quelques mois, leur disant de ne pas faire de publicité sur son réseau. Sauf que c’est exactement ce qu’ils ont fait, et Musk a beau être milliardaire, il n’a peut-être pas envie de financer son réseau par ses propres moyens indéfiniment. Sans compter qu’il est compliqué d’imaginer la façon dont cette mesure pourrait bien marcher, puisque se faire attaquer ne risque pas de donner envie au moindre annonceur d’acheter des emplacements publicitaires sur le réseau. Déjà en perte de vitesse.
Et si, sur le plan légal, Elon Musk n’a, a priori, aucune chance de gagner, celui-ci sait qu’il peut faire beaucoup de mal à la GARM. Ce genre de procédure-bâillon n’a qu’un seul objectif : faire dépenser beaucoup d’argent au défendant pour l’affaiblir et le dissuader d’engager d’autres actions de ce type. Les conservateurs américains, dont Elon fait partie, sont des grands habitués de ce genre de procédure.