Pas d'excuse.
Les formes non physiques d’abus envers les femmes sont souvent discrètes et peu communiquées. Parmi elles, on compte les abus financiers, le contrôle social excessif, le harcèlement sur le web, la surveillance des activités technologiques ou encore les abus spirituels. Pour faire connaître ces différentes formes d’outrances, Our Watch présente une nouvelle campagne « No Excuse for Abuse » (Il n’y a aucune excuse pour les abus) imaginée par l’agence Thinkerbell. Les deux vidéos dévoilent plusieurs cas de figure dans lesquels un personnage cite un exemple d’abus. Mais au moment de le justifier, le son s’enlève automatiquement de la bouche des protagonistes, avec des images qui deviennent floues peu à peu. L’idée pour l’institution est de montrer aux spectateurs que ces actes ne sont pas excusables, et de faire cesser ces multiples formes d’abus présents dans la société, dont les principales victimes restent majoritairement féminines.
Cette seule et unique campagne nationale de lutte contre la violence non physique menée en Australie devient davantage importante auprès du grand public : elle révèle l’existence ou plutôt l’ignorance d’une cause sociale peu exploitée et dont l’injustice n’est pas forcément visible. Serait-ce le début de la fin pour le machisme dans ce pays ?