Et si la publicité infiltrait les rêves ?

Par Mégane G. le 18/01/2016

Temps de lecture : 2 min

Ceci est un rêve sponsorisé par Coca-Cola.

« La vraie question n’est pas : combien de publicités voyons-nous ? La vraie question est : que devons-nous faire pour ne pas voir de publicités ? Et la réponse est : dormir. » Cette affirmation de James B. Twitchell, auteur et professeur britannique controversé, le Studio Smack vient l’ébranler dans un court-métrage surréaliste. Le studio de production hollandais imagine une dystopie dans laquelle les nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives (NBIC) permettent au marketing de traquer le consommateur au seul moment où il lui est hors de portée : dans son sommeil. Oubliés les bons vieux messages subliminaux projetés lors de séances de cinéma pour amener les spectateurs à manger plus de pop-corn, ici la marque Coca-Cola sponsorise le rêve à travers des apparitions plus qu’évocatrices : ours blanc, insecte canette, et papillons logo se succèdent dans un film dont l’esthétique et l’ambiance inquiétantes rappellent le style de David Lynch.

Alors que près de 10% de la population utilise aujourd’hui un adblocker, et probablement faute de pouvoir « bloquer » la publicité dans la rue et dans les médias, l’industrie de la communication, elle, cherchera toujours de nouveaux moyens de toucher le consommateur. Une situation que dénonce Studio Smack, qui oeuvre pour une communication plus responsable et engagée à travers sa philosophie « Design for Debate ». Sublimer la publicité pour mieux la critiquer, un procédé qui rappelle la satire de la société de consommation livrée par le collectif H5 avec Logorama.

Crédits

  • Agence : [tag]Studio Smack[/tag]
  • Pays : Pays-Bas
  • Publication/diffusion : Janvier 2016

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