Votre poubelle n’aime pas ça.
Dans l’imaginaire collectif, le gaspillage alimentaire est synonyme de gaspillage économique. Au risque de vous étonner, c’est vrai. Mais au-delà de la perte financière dont il est responsable pour de nombreux foyers, il est le déclencheur d’un autre phénomène nettement plus important : la pollution.
Nous avons tous en tête les grandes centrales équipées de cheminées géantes, rejetant des tonnes de gaz en tous genres. Ces images reflètent effectivement une partie de la vérité sur la pollution mondiale. Mais elles ne s’arrêtent pas là. L’un des plus gros impacts sur l’environnement est aujourd’hui lié au gaspillage alimentaire.
Cette barquette de steak haché périmée dans le frigo, cette pomme aux mensurations peu conformes, ce lot de yaourts abîmés durant le transport… Poubelle. Nous savons aujourd’hui que tous ces « petits » écarts répétés au quotidien et aux quatre coins de la planète sont responsables de 10% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Si ce chiffre ne vous parle pas, celui-là sera peut-être plus concret : si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait juste derrière les États-Unis et la Chine – soit les plus gros pollueurs mondiaux.
À l’occasion de la semaine du développement durable, Too Good To Go – l’appli qui lutte contre le gaspillage alimentaire en permettant aux citoyens de récupérer les invendus des commerçants – souhaite faire prendre conscience de ce phénomène, gravement sous-estimé. Accompagnée par l’agence [tag]Socialclub[/tag], une campagne d’affichage est mise en place dans 11 pays européens, dont 4 villes en France (Paris, Bordeaux, Lyon et Lille). Dans un premier temps, la campagne lance une alerte avec une première série d’affiches : « Qui est le 3e plus grand pollueur dans le monde ? » Quelques jours plus tard, une deuxième série est ajoutée à la première. Ce qui ressemblait à une usine est en réalité une fourchette.
Diffusée en outdoor et en digital, l’opération a pour but d’informer la population sur une réalité très souvent ignorée. Séparer le message en deux permet à la marque d’attirer le public et de rendre le message encore plus surprenant.