Trouver l'âme sœur c’est dur, un cœur compatible aussi.
Après la campagne française choc réalisée par DDB Paris en fin d’année dernière, le don d’organe a le droit à un nouveau spot bouleversant, en Argentine cette fois-ci.
Dans le cadre de la Journée nationale du don d’organes commémorée le 30 mai, la FATH (Fondation argentine de transplantation hépatique) a dévoilé une nouvelle campagne de sensibilisation.
Intitulé « Match », ce court métrage de 4 minutes et 36 secondes écrit par Beto Cocito, vice-président créatif de l’agence Rock, fait le parallèle entre la recherche de l’âme sœur des temps modernes et celle d’un organe compatible pour les patients qui attendent un don, parfois en vain. Le scénario nous plonge ainsi dans une histoire d’amour naissante sur une application de rencontre qui tourne au drame.
Le scénariste Beto Cocito explique à ce propos dans un communiqué que “le don d’organes est un acte d’amour pour les autres, mais pour rendre une greffe possible, il est essentiel que les organes soient compatibles. C’est pourquoi nous avons voulu raconter combien il est difficile de jongler avec quelqu’un en ces temps d’applications de rencontres, avec combien il est difficile pour les organes d’être compatibles. Et c’est précisément pour cette raison que tant de donateurs sont nécessaires.”
En effet, cette campagne cherche à sensibiliser autour de l’importance d’être donneur d’organes, et surtout en Argentine où le nombre de donneur est encore bien trop faible selon la FATH.
Le Dr Aziz, président de la fondation, conclut en rappelant que “tant en Argentine que dans le reste du monde, le nombre de maladies pour lesquelles la transplantation est la dernière et unique possibilité de continuer à vivre augmente. Le nombre de patients sur liste d’attente a augmenté de manière disproportionnée par rapport au nombre de donneurs disponibles. La seule façon existante d’offrir cette opportunité de vie à d’innombrables personnes est de nous faire prendre conscience qu’il est beaucoup plus probable que l’un d’entre nous soit sur une liste d’attente pour l’un des organes qui sont transplantés, que d’avoir la possibilité d’être réel donateurs. C’est ce qui marque la nécessité de s’engager pour une cause qui relève plus de la vie que de la mort.”