Le gouvernement s’attaque à la pornographie vue par les enfants.
Une fin de journée comme les autres. Chacun vaque à ses occupations dans le salon avant de dîner : Choupette colorie, Mignon est collé à sa tablette sur un jeu quelconque, maman gère le courrier et papa apporte la vaisselle pour mettre la table. Quand soudain, Choupette interroge : « Comment on fait les bébés ? » Silence des parents, mi gênés mi-amusés, qui cherchent la parade et aucune bouteille de lait à l’horizon pour détourner la conversation. Soudain, Mignon, presque blasé, met fin au suspens sans même lever les yeux de sa tablette : « Bah c’est simple, la femme elle est à quatre pattes, l’homme lui tire les cheveux et elle crie très fort. »
Et là, c’est le drame, la mère, abasourdie, se rend compte de la manière totalement inappropriée avec laquelle son enfant conçoit de telles relations. En effet, la voix off de la campagne du gouvernement pour lutter contre l’exposition des enfants à la pornographie en ligne le rappelle : « À 12 ans, près d’un enfant sur trois a déjà été exposé à la pornographie. »
« Aujourd’hui, il n’a jamais été aussi facile pour les mineurs d’accéder à des contenus pornographiques, de manière délibérée ou accidentelle. Mais cette situation n’est pas toujours connue des parents : seulement 7 %* d’entre eux estiment que leurs enfants regardent de la pornographie au moins une fois par semaine (*Source : Enquête IPSOS pour Actions Addictions publiée en mai 2018) », rappelle le communiqué.
C’est à l’occasion du Safer Internet Day, ce mardi 9 février, que l’agence MullenLowe France dévoile cette campagne digitale visant à alerter les parents sur les dangers d’une telle exposition et les conséquences qu’elle peut avoir. Les parents inquiets peuvent se tourner vers la plateforme www.jeprotegemonenfant.gouv.fr.
Une campagne de native ads, ainsi que des affichettes et des flyers viennent compléter le film.