Bordeaux 2050, le vrai goût du réchauffement climatique.

Bien que le réchauffement climatique soit une réalité, beaucoup le considèrent comme un problème lointain et abstrait. Nous avons donc décidé de donner aux gens une preuve tangible du changement climatique en lançant un nouveau vin: nous avons créé Bordeaux 2050, le vrai goût du réchauffement climatique. Nous avons collaboré avec des chercheurs, des scientifiques et des experts du vin qui ont utilisé la projection de données climatiques et météorologiques sur les 30 prochaines années pour simuler le goût exact d’un Bordeaux cultivé en 2050. Nous avons sélectionné des raisins provenant de différentes régions du monde, où ces conditions extrêmes de chaleur, de sécheresse et de froid existent déjà.

Le résultat: les vagues de chaleur de 2 à 4 degrés ont diminué l’arôme, la sécheresse a donné un goût amer et plus sec, le gel dévastateur et la grêle ont causé du gaspillage des fruits. Le millésime spécial de 400 bouteilles a été lancé au Musée du Vin de Paris lors d’un événement rassemblant des décideurs clés: journalistes, scientifiques, sommeliers ainsi que des membres influents de l’élite française politique, y compris les sceptiques climatiques. Après l’événement de lancement du millésime Bordeaux 2050 et la création du site Bordeaux2050.org et malgré son mauvais goût, il est devenu le vin le plus googlé au monde. En conséquence, l’Association française des journalistes de l’environnement a bénéficié d’une augmentation de 27% des mentions sur les médias sociaux et de 14% de financement de dons. La Secrétaire exécutive des Nations Unies sur les changements climatiques, Patricia Espinosa, a salué l’initiative. Bordeaux 2050 a secoué les cercles de vin français avant de se propager à la communauté scientifique plus large et ensuite des nouvelles dans le monde entier. Il a généré plus de 500 millions d’impressions organiques à travers des articles du Huffington Post, du Figaro, de L’Express, de Franceinfo, de Science and Future, déclenchant 100 000 mentions sur les réseaux sociaux. Pour la première fois dans l’histoire, les climato-sceptiques ont été contraints de goûter à l’effet négatif du changement climatique, qu’ils ignoraient auparavant.