Les publicitaires ne boudent pas leur plaisir.
Dix jours après la fin des Jeux Olympiques d’hiver, l’institut Kantar Media publie sous forme d’infographie les résultats publicitaires de l’événement. Le premier constat porte sur le nombre d’annonceurs en France : 205 d’entre eux ont diffusé des spots pendant les J.O. sous forme « classique » ou de parrainage. Les horaires décalés des compétitions n’ont donc pas effrayé les annonceurs. Pour rappel, seuls 160 annonceurs avaient pris la parole durant les derniers J.O. d’été de Rio, pourtant diffusés en pleine journée et le soir. En terme de montant investi, c’est le groupe de santé et d’hygiène Reckitt Benckiser, propriétaire de marques telles que Strepsils, Durex, ou encore Cillit Bang qui est en tête avec près de 1,1 million d’euros d’achat d’espace. Au total, ces investissements diminuent de près de 20% en comparaison aux jeux de Rio (23,1 millions d’euros investis contre 28,7 millions). Un décalage en grande partie attribuable aux horaires de diffusion.
Les volumes
Le volume de communication par annonceur est également notable. Un total de 1704 spots publicitaires ont étés diffusés pendant les heures d’antenne consacrées au J.O., soit une moyenne de 8,3 publicités par annonceur, pour une durée publicitaire totale de 2 heures 22 minutes.
Les choix de diffusion
Plus d’un spot sur 4 a été diffusé pendant le patinage artistique. Plus généralement, les annonceurs ont suivi les tendance d’audience plutôt que les performances des athlètes français. On retrouve ainsi le hockey sur glace en quatrième position, car diffusé en direct en fin de matinée, alors qu’aucune équipe française n’était engagée. Enfin, on constate que les formats vidéos ont toujours la côte dans les grands rendez-vous, puisqu’ils représentent deux tiers des nouvelles créations publicitaires spécialement conçue pour l’événement.