Les ardeurs de Laura ne sont pas celles que vous espérez.
L’AFSEP, l’Association Française des Sclérosés en Plaques, lance une campagne de sensibilisation. Chaque année, cette maladie touche plus de 5 000 nouvelles personnes en France. Pensée par l’agence [tag]Josiane[/tag], la campagne veut, certes, sensibiliser, mais pas seulement.
Avec une activation digitale, un spot TV et plusieurs affiches dans le métro parisien, cette campagne a pour but de rendre visible ces malades et cette maladie, “1ère cause de handicap non accidentel chez les jeunes femmes en France”, rappelle les visuels. Frappant majoritairement les femmes de 20 à 35 ans, la sclérose en plaques cause notamment un affaiblissement musculaire, des troubles visuels et un sentiment de fatigue global.
La campagne digitale
Le hack du service de rencontres Tinder a permis à “Laura, 30 ans” de converser avec plusieurs célibataires. Elle se montrait quelque peu directe : “Je te préviens je ne suis pas comme toutes les femmes, j’ai parfois du mal à maitriser mes ardeurs…“. La révélation de sa malade donna ensuite à ses phrases une toute autre interprétation. Ce hack a permis de réaliser une expérience sociologique à partir des différentes réactions des jeunes hommes face à la révélation de sa maladie, donnant lieu à quelques statistiques.
Le film TV
L’agence a également mis en scène Laura sans jamais dévoiler son visage. Nous suivons alors son quotidien, Laura paraissant âgée, du moins affaiblie, tant ses gestes et mouvements sont lents et précautionneux. Le titre de la vidéo, “La petite vieille” est là pour rappeler sa condition. Le spot révèle le drame quotidien vécu par la jeune femme et tous les sclérosés en plaques. Une belle façon de populariser l’existence de la maladie et de ses symptômes. Le concept est décliné en plusieurs prints qui seront affichés dans le métro parisien.
Les prints
L’AFSEP et son agence signent ainsi une campagne aussi maligne que pédagogique. Suffisant pour sensibiliser un très large public ? On l’espère !
