La Vache Qui Rit, Babybel, Boursin et Kiri auront leur version vegan

Par Élodie C. le 20/10/2020

Temps de lecture : 2 min

Et toutes les marques phares du Groupe Bel.

C’est un signe du temps : IKEA et ses boulettes végétales, KFC et ses nuggets sans poulet ou encore Burger King et son Impossible Whopper, etc. De nombreuses marques alimentaires déclinent désormais leurs produits les plus iconiques en version vegan.

Le groupe Bel, fort de « convictions partagées » a fait part de son intention de déployer une option vegan à ses marques clés sur les différents marchés où elles sont présentes. Autrement dit, une offre de « fromage » sans lait, et donc moins polluante, seulement quelques mois après le rachat de All in Food, une startup spécialisée dans les alternatives végétales.

Le fromage Boursin verra ainsi sa version 100 % végétal (à base de matières grasses issues de la noix de coco et du colza) commercialisée dès la fin du mois d’octobre sur le marché US via la plateforme Amazon Fresh, avec les mini Babybel. Le groupe lancera également « une nouvelle marque internationale entièrement dédiée aux produits à base de plantes », ont déclaré Antoine Fievet et Cécile Béliot, respectivement PDG du Groupe Bel et directrice générale, lors d’une conférence de presse.

« On sait que les protéines animales sont gourmandes en CO2 alors on végétalise nos gammes »

Un virage stratégique pour le Groupe Bel à l’heure où l’offre vegan se multiplie et la demande est exponentielle. La compagnie semble vouloir s’adresser aussi bien aux intolérants au lactose, aux vegans qu’aux flexitariens (avec The Laughing Cow Blend aux États-Unis, Canada, Allemagne et Royaume-Uni dès janvier 2021), c’est-à-dire une offre hybride mêlant matières animales et végétales. Un jeu d’équilibriste pour ce grand collecteur de lait (2 milliards de litres par an pour 2 600 producteurs) : les consommateurs se tournent généralement vers les produits vegan pour éviter les marques et produits exploitant les animaux pour leurs produits. Bel ambitionne désormais de rééquilibrer son offre avec, à terme, 50 % de produits laitiers et 50 % de produits d’origine végétale.

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