Elie continue sa croisade contre les influvoleurs.
Ceux d’entre vous qui s’intéressent à nos célébrités françaises le savent, Booba ne rime pas avec influenceur. En effet, le rappeur en est un, dans la mesure où ses actions comptent pour une grande partie de la jeunesse française, qui suit les aventures en l’idéalisant ; cependant, la star ne s’entend pas avec beaucoup de monde.
Qu’il s’agisse de l’industrie de l’influence ou de celle du rap, Booba semble toujours être au cœur de controverses. Entre clash, trahison et dénonciation, sa vie sociale ne semble pas être de tout repos. Le rappeur à en effet fait des influenceurs ses ennemis quand il a décidé de dénoncer les agissements de certains d’entre eux (pour la plupart issus de la télé-réalité), qu’il qualifie d’influvoleurs.
Il aurait mené une campagne de cyberharcèlement contre Magali Berdah, et entraîné pour elle une importante perte de revenus ainsi de la part de son associé Banijay (un géant de l’audiovisuel). La fondatrice de l’agence d’influenceurs Shauna Events traîne le rappeur en justice, et lui réclame plus de 30 millions d’euros. Quant au rap, Booba semble avoir du mal à rester en de bons termes avec ceux dont il a accéléré la carrière à un moment donné : Kaaris, Damso, Maes et Kayna Samet ont tous commencé la musique à ses côtés, pour maintenant faire partie de ses ennemis quand ils ont commencé à voler de leurs propres ailes.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il lance maintenant sa propre agence d’influence. C’est Claire Dabrowski, ancienne directrice du développement de Talent Web chez Webedia, qui l’annonce, sur sa page LinkedIn. Elle et Anne Cibron, manageuse du rappeur, créent l’agence en trio Starting Blok. Ses ambitions : opérer avec une démarche éthique de transparence, avec sa propre charte de valeurs. A priori, cela ressemble à une tentative de remplacer les influvoleurs.