Car ils lisent 9 fois plus que la moyenne.
Selon le dernier sondage effectué par Ibope, le Brésil compte 56% de lecteurs. Cependant, il a été prouvé que les prisonniers brésiliens lisent 9 fois plus que la moyenne nationale qui est inférieure à 5 livres par an. Suite à ce constat surprenant, la maison d’édition Editora Carambaia et l’agence Artplan proposent à tous les détenus du pays de lire des titres variés mais aussi de produire des critiques de ceux-ci. Ce projet nommé The Prison Reviews propose une expérience inédite pour l’un des groupes les plus marginalisés de la société et peut aboutir à quelques jours de remise de peine. Les textes produits, évalués par un comité, sont utilisés dans de nombreux supports de communication tels que les annonces presse, affichages, réseaux sociaux, spots radio etc.
Cette campagne propose une activité créative et de réflexions à des personnes dites « marginales » pour aller au delà des préjugés que les citoyens peuvent se faire des prisonniers.