Comment frapper fort quand on est une marque d’équipement de sport de combat ? En s’adressant à une cible manquant de visibilité mais pas de pouvoir d’achat : les femmes.
Les sports de combat étant majoritairement pratiqués par la gente masculine, on pourrait croire que la marque ne s’adresse qu’à son cœur de cible. Que nenni.
Son dernier spot met à l’honneur une jeune boxeuse désireuse de combattre dans un monde où seules ses qualités de sportive seraient reconnues, faisant fi de son genre. « Don’t call me a female boxer. I’m a boxer ». C’est grâce à son audace et son courage qu’elle est devenue Lisa « Bad News » Brown, avec 6 titres de championne du monde.
Au delà d’un engagement social, Everlast espère recruter de nouvelles boxeuses. Un marché en devenir que la marque tente de préempter.
Il y a quelques jours, une autre vidéo d’Everlast avait déchaîné les foules. En novembre dernier Natalia Malaga, coach de l’équipe du Pérou de volley-ball féminine, piégeait des hommes des harceleurs de rue avec… leur maman ! Fake ou pas, la vidéo a fait grand bruit (5 millions de vues sur la chaine péruvienne d’Everlast) et continue de faire couler de l’encre depuis que les sous-titres ont été traduits en anglais.
Everlast affiche les difficultés rencontrées par les femmes dans le domaine sportif ou ailleurs. Avec sa communication, la marque promeut un sport dégenré, où seuls la volonté et le dépassement de soi sont importants. Où seul le sport compte.
Crédits
- Annonceur : [tag]Everlast[/tag]
- Produit : équipement sportif
- Type de produit : [tag]sport[/tag]
- Date : janvier 2015