Rentrez dans le bestiaire de l’horreur high-tech.
Lorsque les échos lugubres de l’écran pliable résonnaient, les pauvres âmes savaient que leur sort était scellé. Les cris perçants des notifications de messages macabres emplissaient l’air, tandis que l’écran infini se métamorphosait en une lame brillante et meurtrière, prête à transpercer jusqu’au plus profond de l’âme. On les avait pourtant prévenus qu’il ne fallait pas regarder le nouveau Galaxy Z Flip 4 dans les yeux, sous peine d’en devenir addict à vie…
Vous aussi, êtes-vous devenu réticent à l’idée de dormir seul depuis que vous avez visionné ce spot ? C’est (para)normal. Wieden + Kennedy Amsterdam et les réalisateurs Matias Rygh et Mathias Nordli Eriksen se sont une fois de plus associés pour offrir au tout nouveau Samsung Galaxy Z Flip 4 un traitement digne d’un film d’horreur dans leur dernière campagne. Intitulée « Join the Flip Side II », ce clip de 2 min tout en second degré joue avec subtilité sur la parodie qui a fait le succès de la campagne Galaxy de l’année précédente, tout en faisant habilement référence aux éléments surnaturels caractéristiques des slashers. Elle met en scène un groupe d’adolescents incapables de résister à l’attrait irrésistible du nouveau smartphone pliable de 6,7 pouces de chez “Sammy”.
Pour la parenthèse culture, sachez qu’un slasher est un genre de film d’horreur où un tueur en série ou un personnage masqué traque et assassine un groupe de jeunes. “Charmant” nous diriez-vous. Vous ne croyez pas si bien dire. Ces films sont connus pour leurs meurtres sanglants, leurs poursuites effrayantes et leurs éléments de suspense. Des exemples célèbres incluent « Halloween » avec le diable au masque de chalk, Michael Myers, et « Vendredi 13 » avec l’enfant maudit au masque de hockey, l’iconique Jason Voorhees.
Inconsciemment (ou non), le narratif de ce spot soulève également une réflexion tout à fait pertinente sur la dépendance que nous entretenons vis-à-vis de la technologie, illustrée par notre désir constant d’acquérir la dernière version de nos smartphones. Il est intéressant de souligner qu’une étude réalisée par l’Ifop a révélé qu’après le confinement, un Français sur deux passe plus de trois heures par jour sur son smartphone. Cette dépendance croissante envers les smartphones est par ailleurs observée chez les étudiants, où plus de 40% d’entre eux présentent des symptômes d’addiction, selon une étude menée par le prestigieux King’s College auprès d’étudiants âgés de 18 à 30 ans. Cette prévalence élevée de l’addiction aux smartphones parmi les étudiants soulève des inquiétudes quant à son impact sur leur bien-être mental, leurs performances académiques et leurs interactions sociales. En fin de compte, n’est-ce pas là l’aspect le plus effrayant de cette histoire ?
La sortie de la campagne coïncide avec la saison des blockbusters estivaux et sera diffusée à la télévision et dans les cinémas du monde entier. Des variations du film seront également partagées en ligne et sur les réseaux. En utilisant l’humour et une intrigue inspirée des thrillers horrifiques, Wieden + Kennedy et le duo de réalisateurs ont créé une campagne hypnotisante qui attire l’attention du public et met en évidence l’influence fascinante de la technologie dans nos vies. Pour le meilleur et pour le pire ?