La flemme Olympique ?
Après la cérémonie de passation du drapeau olympique à Anne Hidalgo pour Paris 2024, le dimanche 8 août, le nouveau logo de ces prochains JO, dévoilé il y a deux ans déjà, a fait sa réapparition.
Créé par l’agence Royalties Ecobranding, ce nouveau visuel est né de la rencontre de trois symboles : la flamme Olympique, symbole de l’Olympisme et de la transmission ; la Médaille d’Or, symbole de la victoire ; et le visage d’une femme, la Marianne, symbole des valeurs de la république Française. En outre, « Ce visage incarne notre ambition de mettre les gens au cœur des Jeux », explique Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop). Ce dernier souhaitant des jeux « plus ouverts, plus participatifs, plus inclusifs », « où le spectateur est aussi acteur ».
Dans une typographie épurée et élégante, sous le visage humain du nouveau logo, l’inscription « Paris 2024 » renvoie à la période Art déco de l’entre-deux-guerres. Un clin d’œil subtil, un siècle plus tard, aux JO de Paris 1924, lors desquels est apparu pour la première fois un logo.
Enfin, dans la partie inférieure du graphisme, sont représentés les anneaux olympiques et les trois agitos paralympiques – trois traits en forme de vague symbolisant le mouvement, agito signifiant « je bouge » en latin, seule différence visuelle entre les deux événements sportifs. À noter que pour la première fois, les Jeux Olympiques et Paralympiques adopteront la même identité visuelle, symbole d’inclusion. « On veut que ces Jeux soient différents, qu’ils cassent les codes », a ajouté le président du comité d’organisation des Jeux.
Mais parfois, à vouloir sortir des sentiers battus, on finit paradoxalement par les rejoindre. C’est pourquoi, malgré la réception globalement positive de ce nouveau visuel, certains internautes plus critiques se sont amusés à détourner le logo : forte ressemblance au logo du site de rencontre Tinder, ou encore à celui d’une enseigne de salon de coiffure.