There is a finish line.
C’est avec une profonde tristesse que Scott Reames, ancien historien corporate de Nike, rend hommage sur LinkedIn à John Brown. Si le nom de ce publicitaire ne vous est pas familier, son impact sur l’histoire de Nike est indéniable dans le domaine du marketing sportif.
Remontons dans les années 70 lorsque Phil Knight, fondateur de Nike, a été attiré par une campagne de l’agence John Brown & Partners – comme vous l’aurez compris, John Brown en était l’associé. Intrigué par son travail, Knight décide de le contacter, c’est ainsi que John Brown est entré dans l’histoire de Nike.
Comme Scott Reames l’explique dans sa publicitation LinkedIn, les publicités de Nike étaient, au départ, axées sur les performances et la technique des nouvelles chaussures de la marque chaque mois. Alors qu’il n’y avait pas de nouveau modèle à sortir lors d’un mois de 1977, une demande inhabituelle est arrivée : créer une nouvelle stratégie de communication qui permettrait aux coureurs de se sentir bien dans leur peau. C’est là que John Brown a eu l’idée qui allait changer la façon dont Nike communiquerait avec ses clients.
L’annonce intitulée « Nous courons un million de miles par jour » mettait en vedette un coureur solitaire sur une route de campagne. Cette publicité capturait l’esprit de la course, de l’effort et de la persévérance. Mais ce sont les cinq mots « Il n’y a pas de ligne d’arrivée » qui ont réussi à capturer l’imagination des coureurs du monde entier. Ils ont symbolisé l’idée que la course n’est pas seulement une compétition contre les autres, mais aussi une quête personnelle sans fin. Les lettres de remerciement ont commencé à affluer vers Nike, les détaillants se sont arrachés les affiches, et ainsi est née l’une des campagnes publicitaires les plus emblématiques de tous les temps.
John Brown, à travers ses idées et sa vision, a façonné l’identité même de Nike. Selon Scott Reams, la signature “There is no finish line.” plaisait même davantage aux équipes de Nike que le futur “Just do it” inventé plus tard par Dan Wieden. Mais l’Histoire n’a retenu que le dernier. Avé John Brown !