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News de l'agence Insign

87 % des salariés du secteur privé sont prêts à s’investir pour que leur entreprise s’engage dans l’économie positive

Alors que l’activité économique reprend progressivement et que le “Monde d’après” est à construire, Insign et l’Institut de l’Économie Positive dévoilent les résultats de leur enquête, menée par OpinionWay, sur la perception que les salariés du secteur privé ont de l’économie positive. Les résultats soulignent une réelle envie de s’engager et une attente forte pour suivre et mobiliser leurs dirigeants dans une stratégie positive.

UN PLÉBISCITE DE 9 SALARIÉS SUR 10 POUR UNE TRANSITION VERS L’ÉCONOMIE POSITIVE

Menée auprès de 1014 salariés français, cette enquête sur les salariés français et l’économie positive révèle que cette notion, telle que présentée aux salariés, est plébiscitée par 92 % d’entre eux. Interrogés une première fois avant la crise sanitaire, la tendance se confirme dans un nouveau sondage réalisé post-Covid*.

Les salariés français voient pour la plupart (89 %) l’entreprise comme l’un des acteurs légitimes pour mettre en place des actions en faveur de l’économie positive, au même titre que les pouvoirs publics (84 %) ou les citoyens (87 %). Pour autant, ce rôle n’est pas encore tout à fait intégré par l’ensemble des acteurs privés, car moins d’un salarié sur deux pense que son entreprise est engagée cette voie.

À travers cette étude, transparaît une réelle volonté de 9 salariés sur 10 pour la mise en place d’une stratégie positive des entreprises dans leur ensemble. Ces derniers se sentent directement concernés et sont 87 % à être prêts à s’investir pour l’intégration de ces paramètres ‘positifs’ dans le fonctionnement de leur entreprise. Ils sont motivés par divers facteurs tels que celui de garantir une qualité de vie décente pour les générations futures (91 %), d’améliorer l’image de leur employeur (90 %) ou de renforcer leur sentiment d’appartenance et de fierté (86 %).

DES SALARIÉS IMPLIQUÉS ET PRÊTS À S’ENGAGER

L’enquête révèle que les salariés sont conscients des difficultés à mettre en place une telle démarche (77 %) et sont 74 % à penser qu’il existe des freins importants à l’économie positive au sein de leur entreprise.

Il est intéressant de noter que la tendance s’inverse chez les salariés déjà familiers avec la notion d’économie positive (11 % du total) qui sont, eux, plus assurés quant au fait que le contexte soit favorable à son déploiement (64 %). Les trois quarts des répondants qui sont particulièrement familiers avec l’économie vertueuse estiment que les conditions sont réunies pour le développement de celle-ci au sein de leur secteur d’activité.

Quand on leur demande si après ce que nous avons vécu au cours de cette période de confinement, ils estiment qu'il faut encourager une transition vers l'économie positive en France, ils répondent oui à 91%.

DES SALARIÉS QUI ATTENDENT QUE LEURS DIRIGEANTS S’ENGAGENT

Le principal frein exprimé par les répondants à la mise en place d’une stratégie d’économie positive est l’absence de volonté de leur dirigeant, et plus particulièrement par les salariés des entreprises qui ne sont pas encore engagées dans une stratégie positive (38 %). Viennent ensuite le coût (36 %) et le manque de temps (26 %).

Le rôle du dirigeant est en effet plébiscité par une large majorité des Français en âge de travailler (91 %) qui estiment que c’est à lui d’impulser une stratégie positive.

Le chef d’entreprise est donc clairement identifié par ses collaborateurs comme le « premier de cordée » (pour reprendre une expression chère au gouvernement), celui qui va insuffler la dynamique du changement au sein de SA société, et lui permettre de s’étendre au sein de LA société. Il ne le fera bien évidemment pas seul car 87 % des salariés du secteur privé sont prêts à s’investir à ses côtés pour favoriser la mise en place de l’économie positive dans leur entreprise.

« Les résultats de notre étude confirment l’attente des salariés quant à la mise en place d’une économie réellement positive de manière générale et plus précisément au sein de leur environnement de travail. Notre Institut accélère chaque jour ce mouvement en mesurant l’impact des entreprises et en engageant, avec elles, les transformations nécessaires à un monde durable. » analyse Audrey Tcherkoff, Présidente exécutive de l’Institut de l’Économie Positive.

« Nous sommes convaincus que les entreprises sont des moteurs incontournables de la transformation de notre économie en une économie positive. Insign en tant que conseil les accompagne pour qu’elles engagent les transformations nécessaires à un monde plus durable, plus inclusif, plus responsable. » précise Claudine Pagon, Directrice Positive Impact de l’agence Insign.

Vous trouverez plus de détails dans l’enquête. Les résultats détaillés sont disponibles sur demande.

*deuxième vague de sondage réalisé en ligne du 15 au 20 mai 2020 auprès de 323 salariés