Le 4 mai dernier, l’association Surfrider Foundation Europe organisait au Parlement européen une rencontre réunissant des experts, des décideurs et des activistes locaux afin de sensibiliser les députés à la pollution plastique générée par les pellets. C’est pour appuyer et renforcer cette intervention que l’association lance aujourd’hui, avec ici Barbès, une nouvelle campagne avec pour objectif de créer un mouvement de sensibilisation au niveau européen pour alerter sur une source de pollution encore trop méconnue et pourtant dévastatrice, les pellets de plastique.

Les pellets sont des granulés de plastiques industriels (GPI), qui constituent la matière première utilisée par l’industrie du plastique pour fabriquer un grand nombre d’objets du quotidien. Ils sont si petits qu’ils sont quasiment invisibles dans le sable et sont considérés comme des micro-plastiques.

160 000 tonnes de pellets de plastique sont perdues chaque année en Europe, durant leur manipulation ou leur transport. Une fois dans la nature, cette pollution est incontrôlable et cause une véritable catastrophe environnementale en envahissant les littoraux et les fonds marins. Ingérés par la faune marine, ils impactent tous les écosystèmes jusqu’à la santé des êtres humains.

« Plastic Disaster », la nouvelle campagne conçue et réalisée par ici Barbès pour Surfrider Foundation Europe, adopte un parti pris créatif fort et utilise l’analogie d’une catastrophe naturelle d’envergure, une pluie de météorites, pour exprimer l’impact désastreux des granules sur l’environnement malgré leur petite taille.

L’accroche : « Microplastics, big impacts », simple et puissante, traduit cette idée tout en réaffirmant l’engagement de l’association à lutter contre cette pollution.

« Nous avions besoin d’un visuel de référence fort, qui accompagne notre rapport sur les GPI mais aussi notre position de précurseur et de leader sur le sujet des pellets de plastique. Il soutiendra toutes nos prises de parole sur la question et renforcera nos discours de sensibilisation et d’information auprès du public ainsi qu’auprès des industriels », explique Cyrielle Dufau, de Surfrider Foundation Europe.