News de l'agence Havas Paris
Euro RSCG C&O lance l’observatoire « AMO Global 100 »
Comment les 100 plus fortes capitalisations boursières mondiales communiquent autour des résultats annuels 2011 et des perspectives 2012 ?
- Une croissance des résultats 2011 qui reflète l’internationalisation des entreprises
- 2012: des engagements chiffres en dépit d’un contexte très incertain
- la France: la communication financière la plus exhaustive du top 100
Euro RSCG C&O, leader de la communication financière en France et membre d’AMO, 1er réseau mondial d’agences de communication financière crée un nouvel Indice « AMO Global 100 » composé des 100 plus fortes capitalisations boursières représentant 10 places financières majeures. Dédié à l’analyse de la communication des résultats financiers annuels, l’Indice « AMO Global 100 » permet de dégager, dans une économie mondialisée, les tendances et thèmes dominants de la communication financière de ces pays. Cette étude annuelle permettra de suivre les évolutions de la composition de l’indice et les pratiques de communication des principales places financières.
• L’indice « AMO Global 100 » affiche de bonnes surprises du côté de la croissance et du pilotage des consensus. Bien que reflétant des situations contrastées, les résultats nets des entreprises sont tout d’abord à la hausse en 2011 (+10% en moyenne) et la France affiche la 6e croissance (+5%) des 10 pays de l’indice et la 3e performance en Europe. Dans un contexte des plus incertains, 40% des entreprises mondiales ont eu des résultats en ligne avec le consensus des analystes financiers et 30% étaient même au-dessus. Bien que la Grande-Bretagne soit celle qui pilote au plus près ses résultats (80% de son Top 10 en ligne avec le consensus), la France peut se targuer d’être le meilleur élève en Europe (50% de son Top 10 en ligne avec les attentes et 30% au-dessus du consensus).
• La rémunération des actionnaires poursuit sa progression mais de façon contenue avec une augmentation moyenne du dividende de 8%, inférieure à la hausse moyenne des résultats nets de l’indice de 10%. C’est paradoxalement dans les pays où les résultats reculent le plus (-14% en moyenne en Allemagne, Espagne et Suède) que la hausse est la plus élevée (+9%), ces pays n’hésitant pas à récompenser l’engagement des investisseurs. En France, la quasi stabilité du dividende (+0,2%) pose la question de l’impact de la prime Sarkozy pour l’exercice 2011. • La solidité des résultats, la dynamique commerciale et l’optimisation du portefeuille d’actifs constituent les principaux thèmes de communication en 2011, la réduction des coûts et de la dette ne faisant plus partie des messages prioritaires. La France est le pays où l’effort de pédagogie est le plus important puisque c’est le seul où plus de 60% des entreprises du Top 10 s’expriment sur l’ensemble des items abordés par les entreprises mondiales : croissance, stratégie, impact de la crise, présence dans les pays émergents, diversification des activités, réduction de la dette. • Pour les perspectives 2012, les entreprises insistent sur le contexte économique incertain. Les entreprises s’emploient toutefois à répondre aux attentes du marché, à l’aide de perspectives chiffrées (43% des entreprises de l’indice) ou de commentaires (36% du Top 100). La croissance (dynamique commerciale) demeure la priorité pour la moitié des entreprises, tout comme la maîtrise des coûts et la rentabilité. La France continue de figurer parmi les pays qui s’expriment le plus, en particulier sur la dynamique commerciale (70% du Top 10) et la bonne conduite des plans stratégiques ainsi que sur le niveau de free cash flow et de dividendes, indicateurs sur lesquels très peu de pays se sont exprimés.« Cette étude est un bon révélateur de l’internationalisation des entreprises qui, à de quelques exceptions culturelles près, témoignent d’un effort de pédagogie important et d’une relative harmonie dans la communication des résultats 2011. La France se distingue avec des entreprises, qui, tous secteurs confondus, donnent la clé de lecture la plus complète de leurs performances.» explique Stéphanie Elbaz, Partner et responsable du Practice Communication Financière d’Euro RSCG C&O. « Dans un contexte économique des plus incertains, marqué par des logiques d’arbitrage de plus en plus concurrentielles de la part d’investisseurs toujours plus internationaux, on constate également que l’engagement des entreprises et la communication vis-à-vis du marché demeurent un facteur de différenciation ». « Ceci est d’autant plus vrai pour les perspectives 2012. Là où les entreprises japonaises et américaines répondent aux attentes des investisseurs en matière de "guidances" chiffrées, ceci n'est pas la norme en Europe où, hormis en France, les sociétés européennes préfèrent fournir une simple indication de tendance, voire aucune "guidance" du tout. » précise Charles Fleming, Partner d'Euro RSCG C&O et responsable du réseau AMO en France.