Merci qui ? Merci Google.
Sans surprise, depuis le 4 janvier, 1 % des utilisateurs du navigateur Google Chrome ont vu leurs cookies tiers de suivi publicitaire désactivés. Ce qui, sur 3,3 milliards d’utilisateurs, commence à faire une quantité assez importante, malgré le faible pourcentage, et n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour la plupart des éditeurs, même s’ils avaient le temps de se préparer à cette nouvelle ère “cookieless”.
Une semaine plus tard, nous avons déjà quelques chiffres préliminaires (à prendre avec les gants nécessaires au vu du manque de temps et de données variées) afin de comprendre comment ce changement impacte les annonceurs. D’abord, les utilisateurs sans cookies semblent être monétisés à 30 % moins bien qu’auparavant, un chiffre somme toute rassurant à en croire les dires de Paul Bannister, chief strategy officier chez Raptive. Celui-ci compare ce chiffre à la performance des utilisateurs de Safari, dont l’usage des cookies tiers est limité depuis de nombreuses années, et qui se voient monétisés à -60 %. Cette monétisation moins importante semble également pouvoir être rattrapée au fil de l’année avec des solutions telles que Privacy Sandbox, ID solutions et d’autres.
Quoi qu’il en soit, le temps nous apportera des réponses et tous les chiffres que nous avons pour l’instant sont voués à changer du tout au tout d’ici à quelques semaines ou mois. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions quant aux conséquences de cet avenir cookieless pour les éditeurs et les annonceurs ; c’est, en revanche, le moment parfait pour expérimenter en matière de solutions.