37,6 millions de Français, et nous, et nous, et nous.
Dès le 26 juillet, les JO de Paris 2024 seront lancés. En tant que Français, impossible de ne pas le savoir ; et en tant que Parisien, difficile d’y échapper. Et pourtant, cet évènement d’ampleur mondiale sera à peine plus d’un 1 Français sur 2… selon une étude du CSA (Consumer Science & Analytics, du groupe Havas, à ne pas confondre avec l’ancien nom de l’Arcom). 23 % ne les regarderont pas du tout.
En effet, 55 % des Français prévoient de réellement suivre les jeux. Une statistique qui ne varie que très peu en fonction de la zone géographique, mais change en fonction de la catégorie socio-professionnelle, de l’âge et du genre : ainsi, les hommes, les 18-24 ans et les CSP+ sont les profils les plus enclins à suivre les Jeux Olympiques.
Sans surprise, ceux qui choisissent de suivre cet évènement le feront majoritairement à travers les chaînes de TV linéaire, à 78 %. Ce sont ensuite les plateformes et applications de ces chaînes qui seront consultées à 25 %, faisant de la télévision le média favori pour cet évènement avec 89 % des vues prévisionnelles de l’évènement se déroulant dessus. La presse, les réseaux sociaux et les médias audios talonnent celle-ci avec respectivement 28, 27 et 25 % des intentions. Comme on pouvait s’y attendre, 53 % des jeunes prévoient de suivre l’événement à travers les réseaux sociaux, ce qui est plus que le reste de la population. Néanmoins, les 18-34 ans font des choix très variés en matière de média favori.
Comme souvent pour les évènements sportifs, c’est la culture du direct qui l’emporte. Pour autant, la place du replay gagne du terrain, surtout quand il s’agit de la jeune génération, biberonnée aux différents « highlights » sportifs.
Quant aux appareils de visionnage choisis par la majorité des Français, l’hégémonie de la télévision ne surprend pas. Pas plus que la multiplication des écrans de visionnage pour les plus jeunes.