Banksy inspire marques et internautes après son coup d’éclat

Par Élodie C. le 12/10/2018

Temps de lecture : 3 min

Mise à jour : Le 17 octobre, le street artist Banksy a dévoilé une nouvelle vidéo, Shredding the Girl and Balloon – The Director’s Cut, dans laquelle il lève le voile sur les coulisses de cette vente aux enchères inédites. Se mêlant à la foule des anonymes et happy few, il a filmé les gens de la profession discourir sur les toiles présentées et bientôt mises aux enchères, dont la sienne, jusqu’au coup de théâtre final.

Le week-end dernier, les réseaux sociaux sont en effervescence. Comme à chaque « coup » du street artist anonyme Banksy : en 2013 par exemple, il vend des originaux, non sérigraphiés, 60 dollars à Central Park (valeur estimée 24 000 euros environ), seules 7 partiront pour 420 dollars en tout.

Bref, en quelques années, celui qui a propulsé le vrai faux artiste, Mr Brainwash sur le devant de la scène affole le marché de l’art. Ses oeuvres s’arrachent. Littéralement. Ainsi « Slave Labour » et « No Ball Games » se sont vus extraits du mur où ils étaient apposés par on ne sait quel amateur en manque de hype. Sa cote a logiquement explosé.

Le 5 octobre dernier donc, rendez-vous pris chez Sotheby’s Londres pour une vente aux enchères avec pour point d’orgue celle de la célèbre « Fille au ballon ». Le tableau finit par être adjugé à une riche anonyme pour 1,042 millions de livres, soit 1,2 million d’euros. Au coup de marteau final, une sirène retentit, et la toile s’autodétruit partiellement sous le regard médusé de l’assistance. Banksy a encore frappé ! Le lendemain, celui-ci publie une vidéo sur son site dans laquelle il explique comment, quelques années auparavant, il a piégé le tableau pour qu’il s’autodétruise s’il venait à être mis aux enchères un jour.

Ironie de l’histoire, après ce coup médiatique savamment dosé, la valeur de la toile pourrait avoir doublé, estime les experts. La presse britannique pointait la possible complicité de Sotheby’s dans l’opération, ce que la groupe a nié : « Nous avons été Banksés ! »

Un jour, peut-être, le mystère sera levé. En attendant, cette histoire a suscité une multitude de réactions. « Drôle, intelligent, spectaculaire! Du pur Banksy ! » s’est enthousiasmé le street artist français Invader. Un développeur a conçu un simulateur pour reproduire la nouvelle oeuvre de Banksy. Ce coup d’éclat a également nourri l’imagination des créatifs de tous bords : ces derniers, marques ou anonymes, se sont répandus sur la toile en partageant leur hommage à l’artiste. Avec plus ou moins de succès. Petit tour d’horizon.

Les top

Quand les grands esprits se rencontrent… (DDB Vienna et TBWA)

Scotch

Surfer sur la vague

Ikea adore la pop culture et encore plus détourner ses objets a son avantage (Balenciaga s’en rappelle encore). Elle le prouve une fois de plus (par l’agence SMFB).

Attention, « ça va trancher chérie ! » :

Tagliatelles minimalistes

Dites le avec des fleurs

It’s (not) all about money

Et là, c’est le drame (par la créatrice mexicaine Cindy Guzmán sous le titre « Mood on Tuesday »)

Foncia

View this post on Instagram

#oops #banksy #fuckyeah

A post shared by WONGDOODY (@wongdoody) on

Adopte un autre mec

Le fan obstiné

Les tentatives

« Une bonne chose que Banksy ne vende pas des pneus »

Lidl Ireland

Frites everywhere

News Scan Book

Le compte pro Shine fait du bruit

1

2

3

4

5

Précédent Suivant