Seedtag a mené l’enquête auprès de son réseau de sites d’info.
À la suite des Jeux Olympiques de Paris 2024, Seedtag, spécialiste de la publicité contextuelle (et donc de l’analyse sémantique), a mesuré l’impact global de l’événement sur les audiences web. En France, les visites d’articles dédiés aux JO ont grimpé de 34 % par rapport à l’édition de 2021 (Tokyo 2020). Cet engouement est partagé à l’international, avec des augmentations notables en Amérique du Nord (+77 %) et en Europe (+16 %). Côté athlètes, Teddy Riner, Antoine Dupont et Victor Wembanyama se démarquent, générant une forte consommation de contenu à leur sujet hors des frontières françaises.
Les Jeux de 2024 voient émerger des disciplines qui captivent particulièrement les internautes. Le tennis, l’escrime, le rugby à 7, l’athlétisme et la natation ont vu la consommation d’articles exploser, certains multipliant jusqu’à 5,6 fois leur nombre de visites par rapport à l’édition précédente. Parmi les moments marquants, le triomphe de Léon Marchand et la cérémonie d’ouverture se distinguent, captant à eux seuls près de 50 % de l’intérêt des audiences, suivis de la participation inespérée de Céline Dion (faisant partie elle-aussi de la cérémonie d’ouverture).
Les Jeux Olympiques offrent une opportunité en or pour les marques partenaires de briller, mais encore faut-il savoir capter l’attention de manière positive. Si Carrefour a bénéficié d’une visibilité accrue grâce à des anecdotes inattendues, Coca-Cola a attiré l’attention par le biais de citations imprévues d’athlètes (Jolien Vermeylen “Ça n’a pas le goût du Coca ou du Sprite !”, en référence à la qualité de l’eau de la Seine pendant les épreuves de triathlon). D’autres partenaires tels que Toyota, Samsung et LVMH ont eu une émergence plus discrète, malgré des dispositifs conséquents : selfies de la victoire pour Samsung, mini-voitures des Phryges pour Toyota, ou encore la totale médailles / malles / costumes de l’équipe de France et spot de la cérémonie d’ouverture pour LVMH.