Flying Blue se joue du décalage horaire avec l’application « Jetlag Social Club »

Par Élodie C. le 28/06/2019

Temps de lecture : 3 min

(No more) Lost in translation.

Vous décollez de Paris en fin de journée, atterrissez à l’autre bout du monde dans l’après-midi et vos yeux sont irrésistiblement grands ouverts en plein milieu de la nuit. Il est 3h du matin, la ville dort, sauf vous. Que faire ? Un remake de Lost in Translation en descendant au bar de l’hôtel ? Encore faut-il qu’il soit ouvert. Un petit creux, quel restaurant peut bien servir à cette heure-ci ? Envie de se faire une toile, y a-t-il seulement un ciné dans les environs ? Bref, vous êtes en plein jet lag et votre horloge interne et sans dessus dessous. Désormais, vous pourrez consulter le « Jetlag Social Club », le premier guide de voyage basé sur le décalage horaire.

Pensé par le programme de fidélité d’Air France-KLM, Flying Blue, en partenariat avec l’agence Isobar, le Jetlag Social Club est une application qui propose des activités et expériences personnalisées aux voyageurs, à toute heure du jour ou de la nuit.

En clin d’oeil au film culte de Sofia Coppola, l’application commence son voyage à Tokyo avec plus 130 activités sélectionnées par Flying Blue, à expérimenter durant les trois jours que dure un jet lag (d’après la NASA, il faudrait une journée par fuseau horaire traversé pour se remettre totalement des effets du décalage horaire). L’application ne fonctionne qu’une fois sur place (pour préserver le plaisir de la découverte), elle vous géolocalise, s’adapte à votre horloge biologique et vous propose des activités en conséquence : pratique de base-ball dans l’après-midi pour tuer le temps, café servit par des robots pour lutter contre un coup de barre ou sieste dans une librairie si la fatigue prend le dessus. Après Tokyo, d’autres villes devraient suivre comme Los Angeles, Shanghai, mais aussi Sao Paulo.

L’application a nécessité un an de développement et s’adresse au 15 millions de membres du programme Flying Blue, alors en perte de vitesse. Comme nous l’ont expliqué Cécile Bitoun, directrice générale d’Isobar, et Marc Badinand, directeur de la création, il s’agissait d’investir le principal point de friction du voyage et de l’inverser. En effet, en analysant les nombreuses données issues du programme de fidélité, Flying Blue et Isobar se sont rendu compte que des milliers de voyageurs longs courriers étaient victimes de jet lag simultanément à travers le monde : environ un million de personnes en seraient victimes en même temps. L’idée était de s’en jouer en concevant un service pérenne autour. Au fur et à mesure des retours de la communauté et des beta testeurs, l’application sera augmentée avec leurs idées.

Le film accompagnant la sortie du Jetlag Social Club a été tourné… à Tokyo, fin 2018. Le concept du long format (1’30) : « Tu ne peux pas tricher avec le jet lag, mais tu peux jouer avec ». La campagne se décline en print et sur les réseaux sociaux avec des influenceurs mis en situation de beta testeurs à Tokyo pendant une dizaine de jours.

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