La « méthode Klingbeil » pour bâtir un groupe à plus de 280 millions : coaching de haut niveau, exigence et bienveillance

Par Pascal G. et Xuoan D. le 04/12/2023

Temps de lecture : 2 min

L'échec, un impôt avant le succès ?

Pour cette saison 2 du 12-20, nous nous intéressons aux fondateurs de groupes indépendants. 12 portraits d’entrepreneurs de groupes des années 2020.

L’occasion de réaliser, le temps d’une interview, le portrait d’un entrepreneur pour mieux comprendre ce qui l’a conduit à entreprendre et comment s’est construit son parcours.

Ses réussites comme ses échecs, ses conseils et ses bonnes pratiques, ce qui fait sa fierté ou ce qui le réveille encore la nuit, vous trouverez tout cela dans cette saison 2 du 12-20.

Un format et une série de 12 épisodes conçus et réalisés à 4 mains par Pascal Guibert (business coach) et Xuoan Duquesne, respectivement éditeur et rédacteur en chef de la Réclame.

Pour ce 2ᵉ épisode, nous donnons la parole à Vincent Klingbeil, le CEO & co-fondateur d’European Digital Group. Ce groupe dédié à la transformation digitale des entreprises, bâti en 2019 avec le fonds Montefiore Investment, représente actuellement près de 2000 talents, revendique 280 millions de chiffre d’affaires, et se félicite d’une croissance organique de 25 % en pleine conjoncture économique maussade. Comment expliquer une telle réussite pour ce groupe réunissant notamment Orès, lesBigBoss, Follow et Dataventure ? Pour Vincent Klingbeil, « un entrepreneur est un sportif de haut niveau » qui a besoin d’être coaché et bien entouré. Or, pour fidéliser son entourage professionnel, ce perfectionniste loue l’exigence et la bienveillance, à l’opposé d’un management par la terreur. Il se réjouit également d’avoir pu associer près de 10 % des effectifs du groupe : en effet, près de 200 collaborateurs sur 2000 en sont actionnaires.

Une réussite aussi météoritique va-t-elle l’inciter à lever le pied ? Cela ne semble pas être au programme pour celui qui a déjà réussi de façon spectaculaire (Ametix a été revendu au Groupe La Poste), après deux échecs professionnels : « L’échec, c’est l’impôt à payer avant le succès. »

Celui qui ne s’accorde que 10 minutes de répit en cas de bonne nouvelle à célébrer ou de mauvaise nouvelle à maudire, semble tout faire pour viser encore plus haut avec cette nouvelle aventure, suivant les pas de son modèle Martin Sorrell. Quitte, à un jour, dépasser le maître ? C’est tout le bien que l’on peut souhaiter à un groupe français.

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