Toutes les clés pour devenir irréprochable.
Derrière chaque projet (ou presque), on retrouve un annonceur et une agence qui travaillent main dans la main. Cependant, avant toute collaboration, il faut trouver l’alchimie parfaite, celle qui fait que l’opération sera un succès : la bonne agence pour le bon annonceur. Pour le 90ᵉ épisode de son podcast Déclick, Jérémy Lacoste, head of acquisition, analytics et CRM marketing de Meilleurtaux, nous révèle les réelles attentes des annonceurs envers les agences de search marketing. Aujourd’hui annonceur, mais auparavant consultant SEA en agence, il connaît parfaitement les deux points de vue.
1 – Une expertise technique et métier
Un annonceur sollicite une agence soit pour combler un déficit d’expertise, soit pour pallier un manque d’effectif. Dans les 2 cas, l’agence est choisie pour ses références et ses compétences.
À cela doit s’ajouter une expertise métier, véritable game changer. Il faut connaître le secteur d’activité de son client, ses concurrents, ses dynamiques, etc.
3 “red flags” : les agences qui positionnent des consultants multi-leviers ; celles qui déploient des stagiaires alors qu’en AO, ce sont les head of qui se sont déplacés ; celles, enfin, qui appliquent à la lettre les bonnes pratiques Google.
2 – Toujours un coup d’avance
Pour un annonceur, il n’y a rien de pire que l’absence de réponse et l’absence d’échéance. En agence, le temps est une ressource rare : afin d’être réactif, il faut donc s’évertuer à automatiser et à sur-communiquer en donnant de la visibilité.
Même punition sur l’évolution d’un compte : une agence qui fait le service minimum avec un set-up qui n’a pas changé depuis 5 ans prend le risque de perdre le compte. Il faut naturellement être force de proposition, tester les innovations & bétas.
3 – Plus c’est court et mieux c’est
Aux decks de 100 slides, aux calls hebdos sur les performances et aux emails sur les CTR, préférons 3 lignes sur les performances.
Les annonceurs veulent travailler avec des prestas qui leur font gagner du temps, pas ceux qui leur en consomment.
La bonne approche : un doc qui reprend toutes les actions menées, un email récap hebdo et des calls ponctuels sur les enjeux stratégiques.
4 – Pas de faux semblant
Lorsque l’on pilote un compte Google Ads, il y a toujours un risque d’erreur et il est vain à mon sens de se cacher derrière son petit doigt. Pour une raison simple : les annonceurs finissent toujours par les découvrir.
Jouer la carte de la transparence, c’est une manière de mettre l’annonceur à son niveau et rendre mature la relation client/presta.
Évidemment, il faut éviter les boulettes à répétition.
5 – La transversalité
Les agences ont la chance de pouvoir capitaliser sur un réseau de clients et de partenaires foisonnant et pourtant elles n’en font pas grand-chose.
Rares sont celles qui jouent les entremetteuses et organisent des échanges entre clients ou les invitent aux événements adtech alors qu’elles y auraient tout à gagner.