Le visage ordinaire de la violence.
Le centre Flora Tristan au Pérou porte le nom d’une femme de lettres française du 19e siècle, souvent considérée comme l’une des premières figures féministes. C’est en hommage à cette personnalité et pour poursuivre son combat de protection des femmes que l’organisation a choisi ce nom. L’une des causes traitées par le centre Flora Tristan est la violence au sein des couples. Pour inciter les femmes à les dénoncer, l’association a décidé avec Circus Grey d’organiser un stunt marquant. À l’occasion d’un concert d’un groupe populaire du pays, un homme fait irruption sur scène pour demander sa chère et tendre en mariage. Mais plutôt que lui promettre amour et bonheur, il s’engage à se montrer violent. Le public réagit alors vivement jusqu’à la révélation finale.
La campagne aborde le sujet sous un angle inhabituel, en montrant l’aspect banal que peut revêtir la violence. L’homme sur scène ne présente en effet aucune particularité et commence par s’attirer la sympathie du spectateur avant de susciter sa colère. De plus, format du stunt a permis une couverture médiatique de la campagne grâce à sa dimension événementielle.