Après plusieurs actions très médiatisées en France, à l’encontre des espaces publicitaires et de leurs exploitants, presque tout le monde a entendu parler des collectifs antipublicitaires qui sévissent dans la métropole, et particulièrement dans les grandes villes.
Les affiches arrachées, les stations de métro vandalisées au marqueur et à la peinture blanche sur fond de message anti-capitaliste ne surprennent donc plus les citoyens : ces collectifs tels que les « déboulonneurs », dont les protagonnistes comparaissent régulièrement devant les tribunaux pour leurs actions répétées, s’attaquent cependant à des espaces privés, appartenant à des entreprises qui les exploitent, ce qui n’est pas franchement louable lorsqu’on est bien élevé.
Alors en route pour les USA, car chez Blogopub, on a trouvé Keith Haskel : un scénariste, réalisateur et comédien new-yorkais (et son équipe) plein d’énergie, qui au lieu de vandaliser la propriété d’autrui, a décidé de punir de quelque coups de rouleaux les exploitants d’espaces publics transformés illégalement en espaces publicitaires.
Et il le fait plutôt bien, car en plus de repeindre en blanc plus de 120 espaces, d’être super bien organisé et d’agir en plein jour, Keith Haskel donne une dimension artistique à son action en permettant à des artistes de s’exprimer sur ces espaces éphémères, pour le bonheur des passants mais aussi de la marée chaussée locale : chaque espace ainsi récupéré laisse place à une oeuvre d’art conçue pour l’occasion.
Keith Haskel et son action à New York : la vidéo
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