La transparence est à l’ordre du jour.
L’Union des Métiers de l’Influence et des Créateurs de Contenu (UMICC) franchit une nouvelle étape dans la structuration du secteur en étendant sa charte éthique aux annonceurs. Jusqu’ici centrée sur les créateurs, agences et agents, l’initiative intègre désormais les marques ainsi que les plateformes technologiques, pour une influence plus transparente et éthique.
L’influence marketing repose sur un écosystème où chaque acteur joue un rôle clé, y compris les annonceurs. Avec cette nouvelle charte, des groupes comme Accor, Orange, Galeries Lafayette et Audiens s’engagent officiellement aux côtés de l’UMICC pour adopter des pratiques responsables. Parmi les principes fondamentaux :
– Transparence des collaborations, avec un respect strict des obligations légales et déontologiques.
– Protection des mineurs, en veillant à une communication adaptée et encadrée.
– Soutien aux créateurs, notamment en cas de réactions violentes ou agressives.
– Responsabilité sociétale et environnementale, avec une vigilance accrue sur les messages véhiculés.
« Jusqu’à présent, l’influence commerciale responsable reposait principalement sur l’engagement des créateurs de contenu, des agences et des agents. Pourtant, la loi l’affirme : tous les acteurs de l’influence commerciale partagent une responsabilité égale. Il manquait un maillon essentiel à cette dynamique : les marques. Leur engagement aux côtés de l’UMICC est un signal fort pour l’ensemble du secteur. », déclare Bénédicte de Kersauson, déléguée générale de l’UMICC, dans un communiqué.
Autre avancée majeure : les solutions technologiques qui facilitent la collaboration entre marques et créateurs adoptent elles aussi une charte éthique. Signée par Kolsquare, Traackr, Skeepers, Reech, Favikon, Affilae, Effinity et Pickaw, elle impose notamment :
– Une transparence accrue sur les données et statistiques mises à disposition.
– Un encadrement strict des pratiques trompeuses, comme l’achat de reach.
– Un accompagnement des utilisateurs sur la réglementation en vigueur.
« Intégrer les solutions technologiques dans ce cadre éthique est essentiel : ces outils structurent et orientent le marché. Avec cette charte, nous garantissons qu’elles ne sont pas de simples intermédiaires, mais bien des parties prenantes responsables et engagées », précise Emilie le Guinec, Présidente du Comité Éthique de l’UMICC.
Dans une logique d’amélioration continue, l’UMICC met également à jour ses chartes existantes (créateurs, agences, agents) avec de nouvelles dispositions :
– Encadrement des jeux-concours, pour garantir des pratiques conformes à la législation.
– Promotion d’une alimentation équilibrée et durable, avec une meilleure information sur les produits alimentaires.
– Engagements en faveur de la mobilité durable, pour limiter l’impact carbone des campagnes.
– Respect des conditions animales, avec un cadre plus strict sur leur présence dans les contenus.
Avec ces nouvelles initiatives, l’UMICC accélère la professionnalisation du secteur de l’influence, en dépassant les simples obligations légales pour instaurer des pratiques éthiques partagées par l’ensemble des acteurs. Un pas de plus vers une influence plus transparente, responsable et durable.