Le pochoir comme arme de sensibilisation
En janvier dernier, Shahak Shapira – un artiste israélien – dévoilait l’opération YOLOCAUST, un projet qui mettait en avant des selfies pris au mémorial de l’Holocaust à Berlin combinés avec des images de camps d’extermination nazis. Engendrant ainsi plus de 2,5 millions de visites sur la page dédiée à l’opération ainsi qu’une visibilité à l’international.
Dans la nuit de dimanche à lundi, Shahak Shapira a dévoilé son nouveau projet : #HeyTwitter. Mis en place devant le siège social de Twitter en Allemagne, l’artiste a ainsi reproduit à l’aide de pochoirs, 30 tweets – sur les 300 qu’il avait déja dénoncés au réseau social – contenant des messages racistes, homophobes et xénophobes « Les gays à Auschwitz » ou encore « Retweet si tu n’aimes pas les musulmans »…
Un code de bonne conduite concernant la modération des tweets haineux sur les réseaux sociaux a été mis en place par la Commission Européenne en mai dernier. Il persiste pourtant un laxisme notoire concernant certaines publications d’internautes. Une prise de parole intelligente visant à sensibiliser davantage sur les dérives possibles des réseaux sociaux.